Souriez, vous êtes masqué
L’entreprise basque « Where the daffodils grow » cartonne avec son modèle à fenêtre
La créatrice du masque Beethoven, un masque à fenêtre lavable, est abasourdie par le nombre de sollicitations qu’elle a reçues depuis le 30 août, date à laquelle son produit a été disponible. « Rien qu’en ligne, on a deux commandes à la minute », raconte Delphyne Lumalé, fondatrice de l’entreprise basque Where the daffodils grow.
Validé officiellement
Avec une capacité limitée à 60 masques par jour, elle a pris contact avec des ateliers qui vont lui permettre d’augmenter sa production. Il faut dire que le masque Beethoven, fabriqué artisanalement, a été jugé conforme au cahier des charges de la Direction générale de l’armement. Résultat : il a été reconnu UNS1, ce qui signifie que l’efficacité de protection est supérieure à 90 %. Comme ses masques permettent de lire sur les lèvres, Delphyne Lumalé se prépare à en livrer à une université qui propose une licence pour devenir codeur en langue française parlée complétée et des instituts nationaux de jeunes sourds. Mais aussi des mairies, Sciences po, etc.
Après avoir travaillé à la confection de masques simples en tissu dès février, l’entrepreneuse s’était attelée à partir d’avril à celle de ces masques à fenêtre, sur la demande d’un client à la recherche d’un masque transparent pour les salariés de son café. « Avec cette fenêtre en plastique il faut ajouter beaucoup de tissu afin que l’air circule, précise-t-elle. Cela m’a pris beaucoup de temps de mettre au point des coutures qui font barrières au virus et pour l’assemblage, c’est une technique très particulière. »
Le masque lavable est vendu 9 € l’unité et 8 € par lot de trois.