Premier carton de la saison des Girondins face à Dijon (3-0)
Les ailiers, buteurs, ont été décisifs face à Dijon (3-0)
Vite fait, bien fait! Les Girondins peuvent (enfin) savourer leur première victoire de la saison à domicile grâce à un succès sans bavure face à Dijon (3-0). Celui-ci permet aux Bordelais de remonter dans la première partie du tableau de la Ligue 1 avant la trêve internationale. La victoire est à mettre au crédit de deux hommes : Rémi Oudin et Samuel Kalu, les deux ailiers buteurs. « On leur avait demandé de percuter sur les côtés, souligne Jean-Louis Gasset, leur entraîneur. Ils ont marqué un but chacun ce qui va leur faire beaucoup de bien. J’insiste beaucoup chez eux sur ça, car ils se suffisent de peu alors qu’ils ont une très bonne frappe de balle.»
C’est Rémi Oudin qui a frappé le premier sur coup franc (1-0, 10e). L’ancien rémois, qui avait plus défendu qu’attaquer depuis le début de la saison, a réussi un match plein. Techniquement, il aurait pu finir avec une ou deux passes décisives en plus. Pour Samuel Kalu, c’est carrément une forme de renaissance. Le percutant Nigérian a vécu un été compliqué : « Quand je suis arrivé, il sortait du Covid-19, il n’avait pas fait la préparation, il n’avait pas fait un match amical », rappelle Jean-Louis Gasset. Il a commencé la saison sur le banc avant de grappiller quelques minutes, de marquer à Lens et d’être titulaire lors des deux derniers matchs.
«Un joueur d’un contre un»
Contre Dijon, les Girondins ont revu le Samuel Kalu des débuts. « On connaît très bien ses qualités, explique le défenseur Loris Benito, c’est un joueur d’un contre un, donc, on essaie de le laisser isoler pour qu’il joue son duel.» Et le gagne comme sur le second but bordelais (2-0, 29e). Aujourd’hui, il est le meilleur buteur du club avec Basic, auteur du troisième but contre les Bourguignons (3-0, 89e).
Mais attention, il ne faut pas compter sur Jean-Louis Gasset pour se satisfaire d’un match : «Il faut qu’il arrive à marquer beaucoup plus de buts, car aujourd’hui, quand on fait le bilan de leur carrière, c’est insuffisant.» Au travail.