Les femmes subissent plus le célibat
Depuis le début de la crise sanitaire, les célibataires rencontrent les pires difficultés à rencontrer de nouvelles personnes. Mais le célibat n’est pas nouveau. C’est même une situation qui se développe, selon une étude publiée mercredi par l’Institut national d’études démographiques. Si les hommes sont 74 % à estimer que le célibat n’a pas d’impact négatif sur leur vie, c’est moins le cas pour les femmes (69 %). Par ailleurs, bien qu’autant de femmes que d’hommes soient célibataires entre 26 et 65 ans (21 %), leurs trajectoires affectives « diffèrent sensiblement ». Après la trentaine, les femmes subissent davantage le célibat en raison des veuvages, des séparations. Ainsi, à partir de 40 ans, le taux de femmes hors couple augmente sans ne plus jamais diminuer, ce qui n’est pas le cas des hommes. Le célibat n’est pas vécu de la même façon par toutes. Ainsi, 50 % des employées ou ouvrières affirment que c’est un choix, deux fois plus que chez les cadres et professions intellectuelles supérieures (25 %).