1 0 Pas sûr que Trump soit sur le point de gracier Julian Assange
Un tweet qui a semé la confusion. Le pasteur Mark Burns, un fidèle soutien de Donald Trump, a avancé lundi sur Twitter que le président américain allait «pardonner» Julian Assange, le fondateur de Wikileaks, avant de se rétracter. Moins de deux heures après son premier tweet, le prêtre protestant a demandé de «ne pas tenir compte» de son précédent message. «Source erronée», a-t-il avancé. Entre-temps, son affirmation a été reprise par plusieurs comptes Twitter à forte audience. «J’espère fortement que c’est vrai», a écrit Edward Snowden, le lanceur d’alertes qui a révélé les écoutes de masse de la NSA, avant d’effacer son tweet. Donald Trump, de son côté, n’a pas réagi. En février, la Maison-Blanche avait démenti que le président avait offert sa grâce à Julian Assange si celui-ci dédouanait la Russie dans l’affaire des fuites du parti démocrate, en 2016. Le cybermilitant est actuellement emprisonné dans une prison de haute sécurité dans le sud de Londres, en attente d’un jugement pour une extradition vers les Etats-Unis. Le jugement doit être rendu le 4 janvier. Julian Assange et Wikileaks entretiennent des rapports conflictuels avec Donald Trump. L’organisation s’était d’abord opposée à l’homme d’affaires, avant de le soutenir en 2016.
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