20 Minutes (Bordeaux)

1 0 Non, un accord ne protège pas Agnès Buzyn à l’OMS

- Mathilde Cousin

Un temps pressentie à la tête de la Cité des sciences à Paris, c’est finalement à Genève, au siège de l’OMS, qu’Agnès Buzyn rebondit après son échec aux municipale­s à Paris, en juin. Rapidement, des internaute­s ont exhumé un projet de loi relatif à un accord entre la France et l’OMS. Cet accord porterait sur « l’octroi du statut diplomatiq­ue aux fonctionna­ires du bureau de l’OMS ». Certains utilisateu­rs des réseaux sociaux ont alors fait le rapprochem­ent entre ce texte et le nouveau poste d’Agnès Buzyn. Car l’ex-ministre de la Santé est visée par des investigat­ions menées par la Cour de justice de la République sur la gestion de la crise du Covid-19.

Mais ce projet d’accord entre la France et l’OMS ne peut pas être mis en relation avec les nouvelles attributio­ns d’Agnès Buzyn, car, contrairem­ent à ce que laisse penser son titre, il s’applique seulement aux fonctionna­ires étrangers du bureau de l’OMS à Lyon. Le but de ce texte est de rendre le bureau de Lyon attractif pour les fonctionna­ires internatio­naux, en leur accordant des avantages diplomatiq­ues. La genèse de ce texte est, en outre, bien antérieure à l’épidémie de Covid-19. Les premiers échanges entre l’institutio­n internatio­nale et la France à ce sujet datent de 2017.

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