1 0 Non, un accord ne protège pas Agnès Buzyn à l’OMS
Un temps pressentie à la tête de la Cité des sciences à Paris, c’est finalement à Genève, au siège de l’OMS, qu’Agnès Buzyn rebondit après son échec aux municipales à Paris, en juin. Rapidement, des internautes ont exhumé un projet de loi relatif à un accord entre la France et l’OMS. Cet accord porterait sur « l’octroi du statut diplomatique aux fonctionnaires du bureau de l’OMS ». Certains utilisateurs des réseaux sociaux ont alors fait le rapprochement entre ce texte et le nouveau poste d’Agnès Buzyn. Car l’ex-ministre de la Santé est visée par des investigations menées par la Cour de justice de la République sur la gestion de la crise du Covid-19.
Mais ce projet d’accord entre la France et l’OMS ne peut pas être mis en relation avec les nouvelles attributions d’Agnès Buzyn, car, contrairement à ce que laisse penser son titre, il s’applique seulement aux fonctionnaires étrangers du bureau de l’OMS à Lyon. Le but de ce texte est de rendre le bureau de Lyon attractif pour les fonctionnaires internationaux, en leur accordant des avantages diplomatiques. La genèse de ce texte est, en outre, bien antérieure à l’épidémie de Covid-19. Les premiers échanges entre l’institution internationale et la France à ce sujet datent de 2017.