Comment l’arrêt de travail pour risque de Covid-19 fonctionne
Un dispositif très spécial. Dimanche, l’arrêt de travail pour risque de Covid-19 entre en vigueur, et ce au moins jusqu’au 31 mars. Il est sans délai de carence ni condition d’ouverture du droit, et il ne nécessite pas de passage chez le médecin en amont. Le but de ces démarches facilitées est que les Français ne prennent aucun risque en cas de doute d’infection au coronavirus, afin d’éviter de contaminer leurs collèges au travail. Tous les salariés, du public comme du privé, peuvent bénéficier de cet arrêt de travail à partir du moment où ils constatent des symptômes pouvant être liés au Covid-19, ou s’ils sont cas contact et dans l’incapacité de télétravailler.
Dès les premiers symptômes constatés, le travailleur doit se déclarer sur Declare.ameli.fr ou Declare.msa.fr, où il recevra un justificatif à fournir à son employeur.
Une fois la démarche effectuée, le travailleur doit effectuer un test (antigénique ou PCR) dans les quarante-huit heures. Si le test est négatif, l’arrêt de travail se termine. Si le test est positif, l’arrêt maladie est prolongé. Dernière possibilité, si le test est négatif mais que les symptômes persistent, un médecin doit alors être consulté pour obtenir un nouvel arrêt de travail. L’indemnisation du salaire se fait dès le premier jour d’arrêt et ce jusqu’à l’obtention du résultat du test.