Parcoursup fait sa rentrée avec plein de nouveautés
Chargé de mission Parcoursup, Jérôme Teillard évoque les évolutions de la plateforme
A vos marques… Ce mercredi, c’est le premier jour des inscriptions sur la plateforme Parcoursup. Jérôme Teillard, chargé de mission Parcoursup au ministère de l’Enseignement supérieur, explique à 20 Minutes les nouveautés de cette quatrième édition et les conséquences de la situation sanitaire.
Quelles nouvelles formations vont intégrer la plateforme cette année ?
Nous avons très largement augmenté le nombre de formations disponibles. Elles seront 17 800 cette année, dont 5 000 proposées par la voie de l’apprentissage. De nouvelles formations font leur entrée : un concours commun des écoles nationales de vétérinaires post-bac, les bachelors universitaires de technologie (BUT), qui remplacent les DUT. Mais aussi des parcours préparatoires au professorat des écoles (PPPE), mis en place dans 23 académies à titre expérimental, qui sont des licences généralistes associées à des enseignements en lycée et destinées aux futurs enseignants. Il y aura aussi de nouvelles classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) : la MP2I (pour mathématiques, physique-chimie, informatique et ingénierie) et la ECG (économique et commerciale voie générale). Et Sciences po
Paris, qui a supprimé son concours d’entrée, rejoint Parcoursup.
A partir de cette année, les notes des spécialités de terminale vont être prises en compte dans l’étude du dossier du candidat. Seront-elles décisives ?
Ces notes comptent pour 32 % dans l’évaluation pour le bac. Elles sont intéressantes à prendre en compte, puisqu’elles seront le reflet de l’investissement de l’élève en 1re et en terminale.
Si jamais les épreuves du bac sont annulées comme l’an dernier, le taux de réussite à l’examen risque d’être exceptionnel. Y aura-t-il suffisamment de places dans l’enseignement supérieur ?
Oui, car il est prévu de créer 20 000 places supplémentaires en 2021 dans des filières qui sont très demandées par les élèves. Ces dernières années, les formations en apprentissage ont par exemple suscité un fort engouement. Du coup, nous passons de 4 200 formations en apprentissage en 2020 à près de 5 000 en 2021. Idem pour les Ifsi (instituts de formation en soins infirmiers), qui sont très prisés. En 2019, 103 000 candidats ont demandé cette formation pour 25 000 places. Nous nous sommes fixé l’objectif, avec les régions, de créer 6 000 places de plus en deux ans.