Ramin Bahrani fait rugir le cinéma indien avec «Le Tigre blanc»
Quelle excellente surprise que Le Tigre blanc, de Ramin Bahrani, disponible sur Netflix vendredi. L’ascension sociale tumultueuse d’un chauffeur dans l’Inde de 2008 tire son inspiration d’un roman d’Aravind Adiga, auteur que le réalisateur côtoie depuis son enfance. « Je ne connaissais pas l’Inde quand j’ai lu le livre, confie à
20 Minutes le réalisateur de 99 Homes [2015] et Fahrenheit 451 [2018]. Ce qui m’a fait accrocher à l’histoire est que je pouvais comprendre le héros et le processus qui le fait passer de serviteur dévoué à assassin arriviste. »
Ce jeune homme, incarné par Adarsh Gourav, suit un chemin tortueux avant de se révolter contre des employeurs odieux. « Mon film est résolument politique, précise Ramin Bahrani. S’il s’inscrit dans la réalité de l’Inde au début des années 2000, je crois que ce qu’il raconte est universel.» Son oeuvre prend le spectateur aux tripes, pour suivre ce parcours atypique loin des paillettes de Bollywood.
«Mon film est résolument politique. »
Ramin Bahrani, réalisateur