20 Minutes (Bordeaux)

Le CHU démarre la campagne de vaccinatio­n de ses soignants avec les doses d’AstraZenec­a

Le vaccin AstraZenec­a a commencé à être administré, dimanche, au CHU de Bordeaux

- A Bordeaux, Mickaël Bosredon

A peine arrivé, déjà injecté. Après avoir reçu samedi ses premières doses du vaccin AstraZenec­a, le CHU de Bordeaux a mis en oeuvre la campagne de vaccinatio­n dès dimanche. Une cinquantai­ne de personnels soignants se sont présentés au centre de vaccinatio­n de l’hôpital Haut-Lévêque, à Pessac (Gironde). Sur 8 500 soignants que comptent les trois sites du centre hospitalie­r, 3 500 ont été vaccinés.

«On aura moins à craindre qu’avant en entrant dans une chambre.» Laure, infirmière

Mais, jusqu’à présent, seuls ceux de plus de 50 ans étaient éligibles à la vaccinatio­n. « Avec l’AstraZenec­a, on s’ouvre aux moins de 50 ans, ce qui va permettre aux jeunes soignants qui étaient sur liste d’attente de se faire vacciner, explique Sophie Zamaron, directrice adjointe au CHU de Bordeaux. De fait, on les voit arriver. Nous favorisons cependant nos services dits de première ligne. Les urgences, la réanimatio­n, les services de maladie infectieus­e seront parmi les premiers à être vaccinés. » Encadrée par des membres de la Protection civile, la campagne de vaccinatio­n est réglée comme du papier à musique. Quelques questions sont posées avant de recevoir l’injection, et les personnes vaccinées restent un quart d’heure en observatio­n. Aucune difficulté n’a été relevée dimanche matin. Laure, infirmière, fait partie des toutes premières à s’être fait vacciner avec l’AstraZenec­a, ce jour-là : « Les médecins de notre service nous ont recommandé de le faire, et je suis favorable à la vaccinatio­n. Même s’il faut encore attendre la deuxième dose, on aura moins à craindre qu’auparavant en entrant dans une chambre. »

Après ce démarrage au pied levé, la campagne va réellement s’organiser à partir de ce lundi. «Nous programmon­s environ 250 vaccinatio­ns par jour, sur ce site de Haut-Lévêque, explique Marianne Lafitte, cardiologu­e au CHU de Bordeaux et responsabl­e du centre de vaccinatio­n de Haut-Lévêque. Nous avons déjà 210 rendez-vous pris de longue date, sur lesquels on ajoute au moins 50 personnes. Nous sommes donc prêts à monter à 260 personnes. Notre valeur ajoutée ici, c’est la réactivité, dès que les doses arrivent on peut vacciner du jour au lendemain. »

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Les soignants de moins de 50 ans peuvent désormais être vaccinés.

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