La junte militaire accentue la pression
Après le coup d’Etat, la crainte d’une répression imminente. Des chars ont été aperçus à Rangoun, la capitale économique birmane. Des déploiements de soldats ont été constatés dans d’autres villes, d’après des images diffusées sur les réseaux sociaux. Nous avons reçu «des indications sur des mouvements de troupes », a confirmé sur Twitter l’ambassade des Etats-Unis en Birmanie.
A Myitkyina, dans le nord du pays, il y a eu plusieurs blessés quand les forces de l’ordre ont dispersé des manifestants en tirant, d’après une journaliste locale. «Ils ont d’abord lancé du gaz lacrymogène, puis ont tiré », a-t-elle déclaré à l’AFP, sans pouvoir préciser si des balles réelles ou des munitions en caoutchouc avaient été utilisées. Cinq journalistes ont été interpellés à cette occasion, d’après un média local. Les ambassadeurs en Birmanie des Etats-Unis, du Canada et de plusieurs pays de l’UE ont diffusé une déclaration commune sur Twitter, exhortant l’armée à « ne pas recourir à la violence à l’encontre des manifestants et des civils ».