«On ne tue pas un arbitre à cause d’un mauvais match »
Souvenez-vous. Deniz Aytekin, ça vous parle? L’arbitre de la remontada (6-1 en 2017), celui-là même qui n’a jamais été sanctionné pour ses coups de sifflet curieux, entre penaltys généreusement accordés au Barça et ceux, plus qu’évidents, oubliés au PSG. Présent dans la liste «élite» des arbitres de l’UEFA depuis 2014, un top des meilleurs sifflets européens, l’Allemand n’en est jamais sorti, surtout pas après la soirée au Camp Nou. L’UEFA ne l’a pas lâché, mais l’a un peu « mis au frigo, concède un ancien arbitre français. On ne tue pas un arbitre pour un mauvais match et, en général, l’UEFA est au soutien derrière les arbitres s’ils sont accusés. On évite juste de remettre l’arbitre tout de suite. » Pour Aytekin, ça n’a pas loupé.
Après le Barça-PSG, Aytekin n’a arbitré qu’un seul match à élimination directe.
Après le Barça-PSG, il n’a fait qu’une dizaine de matchs de poules de C1 et C3 réunies, pour un match à élimination directe, un huitième de C3 entre Benfica et Zagreb. C’est très peu, pour un arbitre élite. De son côté, jamais Aytekin ne s’est exprimé publiquement sur cette rencontre et la vague médiatique qui en a suivi. Outre-Rhin, il reste une sommité. Il a même été désigné meilleur arbitre de la Bundesliga en 2019 et 2020 par un sondage officieux du site Kicker.