Porté par Icardi et Mbappé, Paris bat Monaco (2-0) et garde la Coupe de France
Les Parisiens ont remporté leur 14e Coupe de France, mercredi, en battant l’AS Monaco (2-0)
Pas toujours évident de faire la bascule sur la fin de saison quand on a mis les pieds dans le grand bain de l’Euro. Encore que, cette finale de Coupe de France entre le PSG et l’AS Monaco, mercredi, nous paraissait bien mignonne sur le papier. On ne peut pas dire qu’on s’est ennuyés, mais le 14e sacre des Parisiens (2-0) s’est dessiné un peu trop vite pour susciter l’enthousiasme. Les vainqueurs du soir s’en frottent les mains. Sereins tout du long, ils s’assurent de remporter au moins un titre cette saison, en attendant un miracle, ce week-end en Ligue 1. Les Asémistes, eux, vont encore devoir patienter avant de soulever la Coupe de France pour la première fois en ce siècle.
A bien regarder la feuille de match, pendant qu’Emmanuel Macron prenait des nouvelles des familles des joueurs, on se disait pourtant qu’il y avait là un coup à jouer pour Monaco sans Neymar en face et avec un milieu parisien dépourvu de créatifs. Mais le trio Gueye-ParedesDanilo a pu bénéficier d’un début de match assez attentiste de l’ASM, qui laissait aux seuls Sidibé et Disasi la responsabilité du combat physique.
Rongé par le remord après ses premiers coups de tatane sur les tibias de Mbappé, l’ancien Rémois a acheté son pardon en bazardant une relance dans les pieds de l’international français, lequel ne s’est pas fait prier pour offrir l’ouverture du score à Mauro Icardi (19e). La gifle réveille les challengeurs mais, comme souvent dans des finales aussi fermées, le sort de la rencontre était scellé dès lors que Paris était passé devant. Pour l’histoire, on dira que Monaco s’est battu et a même touché la barre (68e), mais l’ASM s’est révélé trop tendre pour un adversaire habitué à ces rendez-vous où tout se joue sur un soir. Fort de son avance, la team Pochettino s’est contentée d’attendre que ça passe, et que Kylian Mbappé frappe à nouveau. D’abord sur le barre (80e), puis dans le but de Majecki (81e). Vivement l’association en Bleus avec Karim Benzema.
L’ASM s’est révélé trop tendre pour un adversaire habitué à ces rendez-vous d’un soir.