1 Offrez-vous un cadeau de l’espace
L’agence spatiale russe, Roscosmos, va mettre en vente, pour la première fois, une de ses capsules. Le corps du véhicule de descente n° 738 de la mission Soyouz MS-08 a été mis sur le marché par Glavcosmos, filiale chargée de la promotion de l’agence spatiale. « Le module de descente sera une oeuvre idéale pour toute exposition publique ou privée ayant pour thème l’espace », a fait valoir Glavcosmos, pour qui « la question du prix de la navette est un secret commercial ».
Le 21 mars 2018, cette navette avait emmené vers la Station spatiale internationale (ISS) le cosmonaute russe Oleg Artemiev et les astronautes de la Nasa Drew Feustel et Richard Arnold, décollant du cosmodrome russe de Baïkonour, au Kazakhstan. Ils étaient revenus sur Terre à bord de la même navette le 4 octobre.
Le secteur spatial russe souffre de coupes budgétaires ainsi que de la concurrence internationale sur les vols habités et le lancement de satellites.
2 Les fleurs doivent reprendre des couleurs
Environ 85 % des fleurs coupées achetées en France sont importées, déplore un collectif de professionnels qui organisera le 27 juin une Journée de la fleur française. Au programme : chasses aux bouquets, ateliers, portes ouvertes, banquets. Une centaine d’événements pour « fêter la fleur locale et de saison» et demander aux consommateurs « d’aider à réimplanter la culture des fleurs en France ». Il ne reste plus que 385 exploitations en France, représentant 1 530 emplois, selon Val’hor, l’organisation qui réunit les professionnels du secteur.
3 Dépister le virus, un travail de chien
La capacité des chiens à détecter le virus du Covid-19 dans la sueur humaine donne des résultats « très prometteurs », selon une étude lancée à l’initiative de l’Ecole nationale vétérinaire d’Alfort et de l’unité de recherche clinique Necker-Cochin. Plus de 300 volontaires âgés de 6 à 76 ans y ont participé, ainsi que neuf chiens.
4 Dommage, le fouet n’est pas vendu avec
Les fans qui n’en peuvent plus d’attendre le prochain Indiana Jones peuvent patienter en s’offrant son célèbre chapeau, mis aux enchères à Hollywood. Le couvre-chef, fabriqué sur mesure pour Harrison Ford, qui l’a porté en 1984 dans Indiana Jones et le Temple maudit, sera mis en vente le 29 juin. Prix estimé : entre 120 000 € et 200 000 €. Le chapeau avait été commandé par la production au prestigieux chapelier londonien Herbert Johnson un an avant le début du tournage.
5 Une nuit chez Lidl sans passer à la caisse
L’enseigne de hard-discount Lidl lance un concours, en Irlande, pour proposer à un client de remporter une nuit dans un de ses magasins, avec la personne de son choix, rapporte l’Irish Examiner. Après un dîner préparé par un chef et un film projeté dans le supermarché, le duo aura le privilège de dormir dans un lit au milieu du magasin.
6 Au pied des gratte-ciel, ça sent le fauve
Des recherches ont été lancées mardi à Dubaï (Emirats arabes unis) après le signalement d’un animal ressemblant à un gros félin noir, a annoncé la police locale. Tandis qu’une vidéo de l’animal circulait sur les réseaux sociaux, les habitants du quartier The Springs étaient invités à «prendre toutes les précautions nécessaires ».
7 Christophe Colomb n’a pas encore tout dit
Christophe Colomb était-il génois, comme l’admettent la plupart des historiens ? Ou bien catalan, portugais, galicien ? Plus de cinq cents ans après sa mort en 1506, l’analyse ADN des restes de l’explorateur va être relancée par l’université de Grenade, en Espagne. Des travaux qui pourraient mettre fin aux controverses sur l’origine du marin qui a découvert l’Amérique en 1492.
8 Le whisky, ça devient une industrie de niche
Rocco, un cocker de 1 an, a été embauché par une distillerie écossaise, Grant’s, pour détecter grâce à son odorat les imperfections dans des tonneaux de whisky en bois. A noter que son superviseur s’appelle Mr Woof (l’équivalent anglais de « ouaf »).
9 Nos internautes ont du talent
Cette photo nous a été envoyée par Mohand Ouallouche. Vous êtes doué pour la photographie? Envoyez vos images à contribution@20minutes.fr ou postez-les sur Instagram avec le hashtag #nosinternautesontdutalent Vos photos ne seront destinées qu’à cette rubrique. Pour en savoir plus sur la gestion de vos données : https://www.20minutes.fr/ politique-protection-donneespersonnelles
1 0 Gare à la photo accusant Israël d’utiliser du phosphore blanc
Alors que le conflit fait rage au ProcheOrient entre Israël et le Hamas, de nombreuses publications sur les réseaux sociaux accusent l’armée israélienne de faire usage de bombes au phosphore blanc sur la population palestinienne. « Jusqu’où irontils dans la cruauté ? », accuse un utilisateur d’Instagram. La publication montre une jeune fille grièvement blessée. Le protocole III additionnel à la Convention sur certaines armes classiques de l’ONU, adopté en 1980, interdit l’utilisation du phosphore blanc contre des populations civiles. Si Israël a déjà fait usage de bombes au phosphore blanc sur la population palestinienne dans le passé, cette photo est sortie de son contexte. Elle a été prise par le photojournaliste Rafiq Maqbool pour l’agence Associated Press, le 9 juin 2009, dans l’hôpital américain de la base de Bagram, en Afghanistan. D’après une dépêche Reuters, cette jeune Afghane se nomme Razia Rahman. Elle a été victime d’un bombardement au phosphore blanc dans un conflit armé entre les forces de l’Otan, alors principalement composées de troupes françaises, et des talibans dans le nord de Kaboul. Ni les forces de l’Otan ni les talibans n’avaient reconnu être à l’origine de la frappe. Tom Hollmann
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