20 Minutes (Bordeaux)

Un phénomène manga qui rend gaga

- V.J.

Déjà évoqué lors du record historique du film au Japon ou du retour en grâce de son éditeur français, le manga Demon Slayer a été un phénomène d’abord japonais et, aujourd’hui, mondial. En France, la sortie du film Le Train de l’infini, mercredi, pile pour la réouvertur­e des cinémas, est un événement de taille.

Créé par la mangaka Koyoharu Gotouge en 2016 et prépublié dans le Weekly Shônen Jump de la Shueisha, Demon Slayer s’est terminé quatre ans et 23 volumes plus tard (le tome 17 vient de sortir en France), le temps pour le titre de battre des records de ventes. Que s’est-il passé ? Une adaptation animée, tout simplement. « La montée en puissance s’est faite petit à petit et a explosé avec l’anime, son animation de haute qualité et ses scènes déjà cultes», explique le journalist­e spécialisé Rémi Inghilterr­a.

Le manga a aussi profité d’un fort bouche-à-oreille, démultipli­é par la communauté de fans, les réseaux sociaux et le soutien d’influenceu­rs et youtubeurs. Enfin, pour Matthias

« Des fans ont pleuré devant la beauté de l’épisode 19.» Matthias Jambon-Puillet, de Wakanim

Jambon-Puillet, manageur marketing de Wakanim (plateforme spécialisé­e dans l’animation japonaise), si l’animation est d’une qualité rare pour une production télé, il y a autre chose : «Il y a une maîtrise et une sensibilit­é qui font toute la différence. Si certains fans ont pleuré devant la beauté de l’épisode 19, c’est surtout grâce à un travail d’attachemen­t aux personnage­s.»

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