20 Minutes (Bordeaux)

Nicolas Sarkozy sèche le premier jour du procès de l’affaire Bygmalion

- Vincent Vantighem

Les photograph­es l’ont vu partir en voiture de chez lui. Mais Nicolas Sarkozy n’est jamais arrivé au tribunal judiciaire de Paris. C’est donc sans l’ancien chef de l’Etat que le procès de l’affaire dite « Bygmalion » s’est ouvert, jeudi peu après 13h30, devant la 11e chambre. Comme il en a le droit, Nicolas Sarkozy s’est donc fait représente­r par son avocat historique, Thierry Herzog, qui a commencé par contester les accusation­s dont son illustre client fait l’objet. L’avocat a expliqué qu’il ne comprenait pas pourquoi l’ex-président de la République était jugé, dans la mesure où il a déjà été sanctionné par le Conseil constituti­onnel. Dans les faits, on lui reproche d’avoir explosé le plafond des dépenses autorisé pour un candidat à l’élection présidenti­elle de 2012, en ayant « bénéficié » d’un système de fausses factures adossé à la société Bygmalion.

Dans le vif du sujet mardi

Après deux jours consacrés à des questions de procédure, c’est d’ailleurs en interrogea­nt les responsabl­es de cette agence chargée d’organiser les meetings que le tribunal devrait entrer dans le vif du sujet, à partir de mardi. Comme tous les autres prévenus du dossier, ils encourent une peine de cinq ans de prison. A l’exception notable de Nicolas Sarkozy, qui risque une peine d’un an de prison et 3 750 € d’amende. Le procès doit s’achever le 22 juin.

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L’ex-chef de l’Etat, jeudi à Paris.

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