Le Covid-19 transforme Rotterdam en «laboratoire de terrain»
« J’étais plutôt content de ne pas porter de masque! Il n’est pas obligatoire à l’intérieur, sauf lorsqu’on se déplace. Il n’y avait pas non plus de distanciation physique.» Andreas a profité à fond de la première demi-finale de l’Eurovision, mardi soir à Rotterdam. Ce fan du concours n’est cependant pas entré dans l’Ahoy Rotterdam comme dans un moulin. Il n’a pu y avoir accès qu’après avoir passé un test antigénique.
Le gouvernement néerlandais parle de «laboratoire de terrain», destiné à évaluer la capacité à organiser un événement d’une telle ampleur, en évitant au maximum les risques liés à la pandémie. A droite de l’enceinte, on tombe sur de grands préfabriqués qui abritent le pavillon où chaque accrédité doit subir, tous les deux jours, un test au souffle ou antigénique. Dans la bulle Eurovision, on ne fait pas cinquante pas sans tomber sur un distributeur de gel hydroalcoolique, et le port d’un masque FFP2 est obligatoire au moindre déplacement. Malgré cela, le protocole sanitaire n’a pas été suffisant : un membre du groupe islandais a été testé positif, ainsi que le gagnant en titre, le Néerlandais Duncan Laurence, qui ne pourra être sur la scène lors de la finale, samedi.
Le gouvernement néerlandais teste sa capacité à organiser un événement de cette ampleur.