Dans ce registre, il faut que vous soyez à la page
Alors que s’ouvre le Salon de Montreuil, « 20 Minutes » vous propose une sélection de ses livres jeunesse préférés
Où trouve-t-on concentrés des centaines de milliers de livres pour les petits, pour les juniors et pour les ados ? Au Salon du livre et de la presse jeunesse de Montreuil (Seine-Saint-Denis), qui ouvre ses portes ce mercredi (et les refermera lundi). Pour s’y retrouver, 20 Minutes vous propose de suivre l’avis d’Anne-So Échos de Mots, notre spécialiste littérature jeunesse, et de Christian Dorsan, un écrivain qui n’a rien perdu de son âme d’enfant.
« JEFFERSON FAIT DE SON MIEUX », DE JEAN-CLAUDE MOURLEVAT (ÉD. GALLIMARD JEUNESSE). Après un excellent premier tome, l’auteur redonne vie à Jefferson, le hérisson, qui va tenter de sauver Simone, la solitaire et timide lapine rencontrée dans l’opus précédent. « Les aventures de ce hérisson courageux sont d’accessibles polars, originaux et très drôles, véhiculant des observations pertinentes sur des sujets graves tels que la cruauté animale, l’embrigadement des plus vulnérables ou le deuil »,
souligne Anne-So Échos de Mots. Elle adore cette façon d’adopter « le point de vue animal pour dénoncer la bêtise humaine » auprès des plus jeunes.
« QUE FAIT-ON QUAND IL PLEUT ? », DE RALPH DOUMIT (ÉD. HÉLIUM).
Un livre en forme de jeu de piste pour un oiseau migrateur qui ne s’est pas réveillé le jour du départ. « C’est amusant de le voir ainsi se retrouver étranger dans une ville qu’il connaît, mais dont il n’a pas les codes, pendant la saison hivernale », s’amuse
Christian Dorsan. Il va rencontrer tout un monde qu’il ne soupçonnait pas. « La nouveauté, la différence... Tous ces thèmes sont abordés avec une imagination réjouissante », détaille l’écrivain.
« L’ÉCOLE DE MINUIT », DE MAËLLE DESARD (ÉD. RAGEOT). Simeon, mi-vampire, mihumain de 15 ans, s’apprête à faire sa première rentrée à L’École de minuit, mais des élèves disparaissent. « J’aime beaucoup la plume de cette autrice de fantasy, drôle et bourrée de punchlines
décapantes », assure Anne-So Échos de Mots. Ici, les élèves – minotaures, vampires, sirènes ou loups-garous – ne sont pas étrangers aux problématiques rencontrées par les humains. Et les thèmes comme la grossophobie, la xénophobie ou le harcèlement sont amenés sans que le roman ne perde de son humour. »
« LES ÉBLOUIS », D’AYLIN MANÇO (ÉD. SARBACANE). À une histoire d’adolescents réunis dans un internat se mêlent romance, espoir, douleur et horreur lorsqu’ils se découvrent de superpouvoirs qu’ils ne sauront pas maîtriser. « Cela fait partie de ces romans qui remuent les tripes, souligne Anne-So Échos de Mots. Voici un ovni littéraire aux accents fantastiques sans tabou et sans filtre, peuplé de héros qui explorent leur sexualité, la puissance de leur amitié et la dévastation de la solitude. »