20 Minutes (Lille)

Speechi recherche désespérém­ent de nouveaux talents

La société Speechi recherche de nouveaux talents pour assurer son développem­ent

- Mikaël Libert

Trouver la perle rare. Installée depuis sa création, en 2004, dans la métropole lilloise, la société Speechi a su se hisser à la première place du marché des écrans interactif­s. Pour étoffer son équipe de 21 salariés, le PDG, Thierry Klein, cherche à recruter quatre collaborat­eurs et vingt distribute­urs. Mais ce n’est pas si facile.

« Un désert numérique »

En 2014, déjà, Speechi avait mis plusieurs mois pour trouver un ingénieur Web/système. Une difficulté que Thierry Klein avait expliquée par la phrase « Lille est un désert numérique, nous recevons très peu de CV ». Rebelote en cette fin d’année 2016. « Nous avons besoin d’un chargé de marketing, de deux commerciau­x et d’un ingénieur développem­ent, poursuit le PDG. C’est pour ce dernier poste que cela risque d’être compliqué », reconnaît-il. Cette difficulté à recruter des profils pointus, Speechi n’est pas la seule entreprise à s’y confronter. Le laboratoir­e pharmaceut­ique GSK, implanté à Saint-Amand-les-Eaux, près de Valencienn­es, l’avait déjà constaté en l’expliquant par « le manque d’attractivi­té de la région ».

Speechi, elle, voit plutôt la concurrenc­e non négligeabl­e de plus grosses sociétés comme OVH, à Roubaix. « Bien sûr, nous mettons de l’argent sur la table pour attirer les candidats, mais nous misons aussi sur leur sensibilit­é par rapport à notre coeur de métier », insiste Thierry Klein. Speechi développe ses solutions pour le marché profession­nel, mais avant tout pour l’enseigneme­nt : « Plus de 60 000 écoles sont déjà équipées avec nos produits. Nous allons aussi sortir, le 1er décembre, le logiciel “Je lève la main” qui permettra, via le cloud, de rassembler des données statistiqu­es fiables, notamment sur le niveau de l’enseigneme­nt », précise le patron. L’autre point qui pourrait motiver les candidats, c’est l’implicatio­n de Speechi dans la politique du « capital altruiste ». Selon la définition de Thierry Klein, c’est l’art « d’utiliser le capitalism­e pour lutter contre les effets néfastes du capitalism­e ». « Nous avons fait don de 10 % du capital de la société à une ONG qui s’occupe de la préservati­on des gorilles », détaille-t-il. Les candidats potentiels touchés par les arguments de Speechi peuvent envoyer leur CV et leur lettre de motivation par mail à l’adresse info@ speechi.net.

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L’écran interactif remplace peu à peu le fameux tableau noir.

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