20 Minutes (Lille)

Deux Lillois misent sur le jeu du lancer de hache

Deux Lillois ont importé le lancer de haches, un loisir très prisé outre-Atlantique

- Mikaël Libert

Dans la métropole lilloise, on peut faire plein de choses insolites. De la chute libre sans parachute, piloter un avion sans voler, faire de la course de drones dans un hangar… Très bientôt, on pourra aussi s’initier au lancer de haches. Bien implanté au Canada, ce sport a été importé par deux nordistes dans sa version loisir.

Une découverte in situ

Charlotte et Thomas n’ont rien du bûcheron canadien. Ni l’accent, ni la chemise à carreaux. Mais les jumeaux sont devenus fans du lancer de haches lors d’un voyage au Canada l’hiver dernier. « J’étais vendeur de matériel médical. J’ai quitté mon job et je suis parti quatre mois. Le lancer de haches, je ne connaissai­s pas. J’ai découvert cette discipline dans l’un des nombreux centres ouverts à Montréal », explique Thomas Fauchart. Comme il ne savait pas trop quoi faire et que cette activité n’existait pas en France, le trentenair­e a dit « bingo ». « Il y a une dizaine de clubs où l’on pratique le côté sportif du lancer de haches, mais avec seulement 200 licenciés, ça reste assez méconnu, poursuit-il. J’ai pris du plaisir à pratiquer alors pourquoi pas tout le monde. » Son projet n’intéressai­t pas les banquiers, alors il s’est lancé tout seul, en autofinanc­ement et en mettant largement la main à la pâte pour les travaux. Le local de L’Hache Prise, dans la zone de loisirs de Lesquin, compte onze pistes. Après des informatio­ns de sécurité, on entre dans le dur. « On joue à trois par piste et on lance les haches sur une cible à 4 m. Après quelques minutes, on arrive déjà à s’en sortir », affirme-t-il. Les séances durent une heure et coûtent 50 € pour trois personnes. « On commence par la petite hache, puis on peut passer aux tailles supérieure­s. Le principe est un peu le même que pour les fléchettes, le plus difficile est de rester régulier », précise le gérant. Alors que l’ouverture n’est prévue que le 19 octobre, L’Hache prise compte déjà une cinquantai­ne de réservatio­ns.

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Thomas Fauchart, le gérant, devant les onze pistes de L’Hâche Prise.

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