« C’est un très bon groupe »
Les internationales de Villeneuve-d’Ascq reviennent sur le grand chelem de l’équipe de France
«Des grands chelems, on n’en gagne pas dix dans sa carrière. » Romane Ménager, troisième ligne du LMRCV, le club de rugby de Villeneuved’Ascq, ne cache pas sa satisfaction d’avoir participé à la performance de l’équipe de France féminine. 20 Minutes est allé à la rencontre des internationales nordistes, pour qu’elles évoquent leur Grand Chelem dans le Tournoi des VI Nations (voir encadré).
Rattraper les cours
Tandis que les hommes balbutient leur rugby, les filles tutoient les sommets. Pourtant, les filles se refusent à la moindre comparaison. « Ce sont des pros, nous sommes amateurs. Chacun a son histoire », souligne Gabrielle Vernier qui, à 20 ans, découvrait l’équipe de France à l’occasion du Tournoi. Cette trois-quart centre gardera un « super souvenir » des trois matchs et des trois semaines d’entraînement. Seul hic pour la jeune étudiante à l’école d’ingénieurs de l’Icam de Lille : elle a dû rattraper les cours. « Heureusement que ce n’est pas tombé sur une période d’examen », admet Gabrielle Vernier. Pour la talonneuse Miléna Soloch, c’était aussi une première, à 26 ans. « La concurrence est très saine. C’est un très bon groupe. J’espère être encore là en 2021 pour la Coupe du monde », glisse-t-elle.
A l’aube de leur 21e anniversaire, les soeurs Ménager font, pour leur part, déjà figure d’habituées de cette équipe de France. « Mon meilleur souvenir, ça reste la Coupe du monde l’an dernier », avoue Romane Ménager. Pour sa soeur Marine, c’est le titre de champion de France du LMRCV. Avant de reconnaître, sourire en coin : « On a quand même bien fêté ça au pays de Galles et à Paris. » ■