«Marc, si on la gagne, je t’épouse»
quelque chose sur le drapeau. » Catherine : Je me suis dit : « On va jamais gagner contre le Brésil. » Donc, j’ai écrit : « Marc, si on la gagne, je t’épouse» sur mon drapeau, un peu comme une blague.
Comment s’est déroulée la demande ?
C. : Après « 1-0 », voilà « 2-0 », on commence à y croire. Et puis moi, à 2-0, je lui dis comme ça : « Marc, t’as vu ce que j’ai marqué sur le drapeau ? » Il me répond : « Oui, oui, c’est bon, là on vit le match, t’occupe pas de ton drapeau ! » Quand on est sorti du stade, les gens nous disaient : « Eh, oh, là, va falloir tenir la promesse. Vous avez vu ce qu’il y a sur votre drapeau ? »
M. : Y en a même qui nous demandaient s’ils seraient invités au mariage !
Et quand avez-vous finalement décidé de vous marier ?
C. : Quand on est rentré chez nous, on a eu une surprise. Nos voisins avaient décoré notre maison. J’ai vite dit à Marc : « Qu’est-ce qu’on fait ? » Et il m’a répondu : « C’est pas parce que tu l’as marqué sur le drapeau qu’on est obligé. Si t’as pas envie de te marier, on se marie pas. » Mais moi, quand je dis quelque chose, je le fais.
Ça n’a pas été une union comme les autres…
C. : On a gardé la surprise jusqu’au jour J. Personne n’était au courant qu’on était tous les deux en bleublanc-rouge, même mon bouquet était tricolore. Et, sur les faire-parts, on avait écrit « un pari fou, foot, foot ! » On est arrivé à la mairie avec notre grand drapeau sur la voiture. Vingt ans après, on reçoit encore des messages.
Et aujourd’hui, vous partagez encore cette passion du football ?
M. : On est allé voir presque tous les matchs de l’équipe de France pendant l’Euro 2016.
C. : Quand l’équipe de France joue, je regarde tous les matchs. Ça rapproche forcément, ça fait une affinité commune et ça rappelle de beaux souvenirs.