Toutes les femmes de la vie jouées par Margot Robbie
Superhéroïne L’actrice, qui impressionne et pétille en Harley Quinn dans «Birds of Prey», a interprété d’autres rôles féminins marquants
Harley Quinn, la compagne du Joker, découvre l’indépendance une fois qu’elle s’est séparée de son redoutable amant. Après avoir été l’atout charme de Suicide Squad, de David Ayer, en 2016, où elle donnait la réplique à Jared Leto, Margot Robbie retrouve son personnage de bad girl déjantée en solo dans Birds of Prey et la fantabuleuse histoire d’Harley Quinn, de Cathy Yan, en salles ce mercredi.
La comédienne s’amuse visiblement à entrer dans la peau de cette bombe sensuelle à la voix de fillette, aux tenues délirantes et au goût prononcé pour la bagarre. « Il y a un peu d’Harley Quinn dans chaque femme, confiaitelle à 20 Minutes en mai. C’est un personnage totalement jouissif à incarner, car elle permet d’explorer de nombreuses facettes de sa féminité. Et aussi de porter des costumes vraiment marrants. » Margot Robbie semble bien partie pour une carrière « fantabuleuse ». Ce n’est pourtant pas pour ce rôle de méchante au coeur d’artichaut que l’Australienne de 29 ans est citée aux Oscars cette année. Son rôle de présentatrice dans Scandale, de Jay Roach, a séduit l’Académie, lui offrant sa deuxième nomination après Moi, Tonya, de Craig Gillespie, en 2018.
« Jouer le rôle d’une femme aussi détestée que la patineuse Tonya Harding était une gageure pour moi, car je voulais donner une deuxième chance à cette femme méprisée», nous racontait-elle alors. Après avoir tenté de réhabiliter cette athlète accusée d’avoir commandité l’agression d’une rivale en 1994, Margot Robbie est résolue à faire aimer Harley Quinn, ancienne psychiatre devenue une criminelle patentée.
Compagne de Tarzan (joué par Alexander Skarsgard) en 2016, l’actrice a pris l’habitude de dépoussiérer les rôles et de balayer les idées reçues. « Personne n’aurait pu accepter une Jane passive qui attend comme une potiche que son homme vienne la sauver », nous expliquait-elle à l’occasion de la sortie du film. Elle a aussi redonné vie à Sharon Tate dans Once Upon a Time… in Hollywood (2019), de Quentin Tarantino, mouchant gaillardement les détracteurs qui trouvent qu’elle donne une image trop lisse de l’actrice assassinée. « La montrer rayonnante était la meilleure façon de lui rendre hommage », martèlet-elle. La jeune femme n’est vraiment pas du genre à se laisser marcher sur les pieds. « Mes modèles sont Meryl Streep et Jennifer Lawrence », avoue-t-elle. On n’en est pas autrement étonné.
« Personne n’aurait accepté une Jane qui attend comme une potiche que Tarzan vienne la sauver. »