20 Minutes (Lille)

Sa belle histoire s’écrit dans la cour des grands

Livres Jusqu’ici autoédité, un Nordiste a été repéré par une maison d’édition

- Gilles Durand

Parfois, il faut croire en sa destinée. A 49 ans, Francisco da Conceiçao va connaître la consécrati­on : un roman qu’il a autoédité sera publié en janvier 2021 par les éditions J’ai Lu. Un nouveau départ pour ce Nordiste, fan de salsa, qui habite un petit village près de Douai. Il a pourtant fallu un sacré concours de circonstan­ces pour que la célèbre maison d’édition s’intéresse à ce fils d’émigrés portugais, passionné par la langue française. Après avoir travaillé vingt-sept ans à Pôle emploi et la création d’une entreprise de pizzérias ambulantes avec un associé, Francisco da Conceiçao s’est lancé dans l’écriture en 2014. Son premier roman s’appelle La Blessure de l’ange : le parcours d’un jeune Brésilien amoureux d’une fille très courtisée au lycée. Mais le manuscrit est refusé. Francisco décide de s’autoéditer en 2016. « J’ai vendu un millier d’exemplaire­s, notamment sur des salons. Le retour des lecteurs m’a encouragé à continuer. » Entre-temps,

il se lance dans des ateliers d’éveil musical et de comptines pour enfants afin de gagner sa vie.

Un troisième roman

En juillet 2018 sort son deuxième roman, Comme un parfum d’éternité. L’histoire d’une écrivaine qui écrit des biographie­s sur demande. «Dès les premiers retours de lecteurs, j’ai senti que quelque chose se passait. ». Le déclic survient lors d’une rencontre avec une commercial­e de J’ai Lu, en octobre 2019, suivi par le rachat des droits du livre. Un troisième roman est déjà en route. Il sera prêt lui aussi pour 2021.

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Francisco da Conceiçao.

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