20 Minutes (Lille)

Avant la venue d’Angers, Lille a bien des atouts à faire valoir pour rivaliser avec Paris

En tête de Ligue 1, les deux clubs rêvent de briser l’hégémonie du PSG

- A Lille, Francois Launay

Au moment de reprendre le championna­t ce mercredi, pour le compte de la 18e journée, le PSG n’est pas leadeur au classement, ni même deuxième. Un point devant lui, deux trouble-fête mènent la danse : Lyon (1er) et Lille (2e) avec 36 pts. A mi-saison, Lillois et Lyonnais sont-ils vraiment capables de priver Paris d’un nouveau titre de champion ? 20 Minutes vous donne trois raisons d’y croire.

> Parce qu’ils sont en pleine confiance. Une seule défaite en 17 matchs de Ligue 1. Le rythme imposé par l’OL et le Losc en tête du championna­t donne le tournis. Seulement battu à Brest en novembre, Lille est constant et impression­nant depuis le début de saison. A l’inverse de Lyon, les Dogues ont aussi joué en Ligue Europa, en semaine. Un rythme fou qui ne les a pas empêchés de se qualifier brillammen­t pour les seizièmes de finale, tout en jouant les premiers rôles au niveau national. «Ils ont montré des matchs super solides dans le contenu, lâche d’emblée Grégory Tafforeau, ancien capitaine du Losc. Je pense que c’est l’équipe la plus armée pour rivaliser avec le PSG cette saison. »

De son côté, Lyon a pris un peu plus de temps pour décoller, mais l’OL n’a plus perdu depuis une défaite à Montpellie­r (2-1) le 15 septembre. Trois mois et demi et 14 matchs de rang sans un revers, ce qui vous pose un prétendant au titre.

> Parce que les effectifs sont taillés pour le titre. Les effectifs des deux équipes comptent peu de failles. A Lyon, c’est sans doute le milieu de terrain qui impression­ne le plus. Avec cinq joueurs de très haut niveau (Paqueta, Aouar, Mendes, Guimaraes, Caqueret) pour trois places, Rudi Garcia a l’embarras du choix. «Il y a une grosse concurrenc­e en interne, qui pousse ceux qui jouent moins à hausser leur niveau», estime Jean-Marc Chanelet, double champion de France avec l’OL.

Du côté du Losc, les attaquants semblent interchang­eables entre Yilmaz, Yazici, Bamba, Ikoné ou encore David. «Il y a beaucoup de profils différents, ce qui fait que tu peux faire tourner sans perdre de qualité dans le jeu», apprécie Tafforeau.

> Parce que les entraîneur­s sont expériment­és. S’il n’a jamais fait l’unanimité depuis son arrivée à l’OL, Rudi Garcia a réussi à redonner un peu de lustre d’antan au club rhodanien depuis son arrivée en 2019. En trouvant la bonne formule cette saison avec ce 4-3-3, le technicien, qui sera en fin de contrat en juin, se veut sans doute revanchard. « Aujourd’hui, il tient quelque chose et ne veut pas le lâcher, assure Chanelet. Le fait qu’il soit décrié et qu’il ne sente pas que tout le monde soit derrière lui pour une prolongati­on doit décupler son envie d’amener son groupe au titre de champion. »

Arrivé à Lille en décembre 2017, Christophe Galtier n’a jamais semblé aussi sûr de sa force. Son 4-4-2 fait plier tout le monde, ou presque, cette saison. «Quel que soit l’adversaire, Galtier reste sur ses principes, reconnaît Tafforeau. Il oblige les autres à s’adapter à lui. C’est une vraie preuve de confiance en soi.»

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Le Lyonnais Depay (à g.) et le Lillois Sanches sont en pleine confiance.

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