Logement
L’immobilier a été marqué par la crise sanitaire liée au Covid-19. 20 Minutes a interrogé Maël Bernier, porte-parole de Meilleurtaux. com, qui a publié lundi son bilan du pouvoir d’achat immobilier de 2020.
Vous avez intitulé votre bilan « Victimes de leur succès, les villes moyennes perdent des m² »…
Nous constatons que les prix au m2 dans les villes moyennes augmentent, et donc que la surface accessible pour les acheteurs s’amoindrit. Le Mans (– 14 m²), Toulon (–11 m²) et Angers (–16 m²) ont vu les plus fortes baisses de pouvoir d’achat immobilier de notre baromètre. Ces villes ne sont pas chères à la base, donc leur augmentation est impressionnante. Mais des villes plus onéreuses, comme Nantes ou Montpellier (– 8 m²), ont significativement évolué. A l’inverse, les grandes villes, comme Paris (+ 1 %) ou Bordeaux (– 2 %), ont plutôt stagné. Qu’est-ce qui explique ces augmentations ?
La demande, et uniquement la demande. Elle a augmenté sous l’effet de la crise sanitaire et du télétravail. Le confinement a fait se rendre compte, à beaucoup de salariés et d’employeurs, que le télétravail est possible. Pour beaucoup d’habitants de grandes villes, il y a eu l’effet « je pensais le faire depuis longtemps, maintenant, j’y vais ».
Cela signifie-t-il que l’exode urbain n’a pas eu lieu vers la campagne ?
Les acheteurs recherchent principalement des villes moyennes, à proximité de grandes villes ou accessibles très rapidement par le train. Il y a aussi une recherche d’avantages comme la mer, la montagne ou le soleil.
La Banque mondiale abaisse sa prévision de croissance pour 2021. Inquiète des contaminations au Covid-19, la Banque mondiale a abaissé sa prévision de la croissance dans le monde pour 2021 à 4 % (– 0,2 % par rapport à la dernière projection).
La seconde injection du vaccin Pfizer peut être retardée. Dans des « circonstances exceptionnelles de contextes épidémiologiques et de contraintes d’approvisionnement », la deuxième injection du vaccin contre le Covid-19 développé par les laboratoires Pfizer et BioNTech peut être retardée de quelques semaines, a estimé mardi l’OMS.
Le bonus du patron de General Electric dénoncé par des syndicats. « Honteux » et « délirant » : le bonus de 47 millions de dollars (38,2 millions d’euros) promis au PDG de General Electric a été dénoncé mardi par syndicats et élus de Villeurbanne et Belfort. Les deux villes sont concernées par les suppressions d’emplois au sein du groupe américain.