Les commerces demandent des aménagements
Il n’est pas encore là, mais tout le monde en parle. Depuis que le gouvernement a fait «fuiter», via Le JDD, l’hypothèse d’un troisième confinement, le sujet est devenu d’une brûlante actualité. Aussi le patron du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, a-t-il défendu, lundi sur BFM, les commerces : « On a appris des reconfinements précédents (…) qu’on pouvait rester ouverts sans provoquer de contamination. On demande donc de laisser tous les commerces ouverts. » Pour Pierre Goguet, président de CCI France, qui fédère les chambres de commerce et d’industrie, « les commerçants sont en danger», plaidet-il. Il demande « des dérogations audelà de 18 h pour les restaurants, car le couvre-feu a fait baisser fortement leur chiffre d’affaires ». Autre requête : «Nous venons de démarrer une période de soldes qui doivent durer un mois. Si on ferme les magasins au bout d’une semaine, cela va compromettre la suite de l’année.»
«Réduire les interactions»
Pour le sociologue Jean Viard, la colère des commerçants est légitime, mais elle passe à côté d’un point essentiel. « Il faut diminuer les interactions sociales, assure-t-il à 20 Minutes. Si vous laissez les écoles ouvertes et qu’il faut encore aller au travail, il ne reste plus grand-chose à fermer à part les commerces. »