Santé
Pause forcée. Pendant un mois, les centres de vaccination des Hauts-de-France ne pourront plus administrer le vaccin contre le Covid-19 à de nouveaux patients. L’agence régionale de santé (ARS), faute d’approvisionnement suffisant, a décidé de privilégier les secondes injections. Selon l’ARS, depuis le début de la campagne de vaccination, ce sont près de 100 000 habitants des Hautsde-France qui ont pu recevoir la première injection du vaccin Pfizer dans l’un des 95 centres ouverts sur le territoire régional. Cela correspond à environ 15 % de la population prioritaire. Pour le mois de février, les Hauts-deFrance ne recevront que 126 360 doses de vaccin, soit un peu moins qu’en janvier. Une dotation qui ne suffit donc même pas à assurer la seconde injection à toutes les personnes vaccinées depuis le début de l’année. Tous les rendez-vous de primo-injection ont été annulés pour être reprogrammés à partir de la première semaine de mars. En revanche, cette pause dans les vaccinations n’affectera pas les résidents des Ehpad.