Un rythme soutenu dans tous les cas
Charge
Alternance rime avec rythme intense. C’est en tout cas l’image que véhiculent les formations où l’on jongle entre temps en école, temps en entreprise et devoirs du soir. Christophe Houbert, directeur régional formation à la CCI Hauts-de-France, confirme cette idée, tout en la nuançant : « Le rythme peut être intense, c’est vrai. Mais pour la plupart, ça n’est pas compliqué de faire les transitions entreprise/école. C’est un rythme que les alternants ont choisi, ils sont prêts à s’y engager pleinement. »
« L’alternant n’est pas seul »
Un rythme à assumer donc, avec un cadre conçu pour ces changements réguliers. « Les cours sont bien évidemment adaptés à ces alternances de rythmes qui peuvent se faire au cours d’une même semaine ou dans le mois. Les devoirs donnés le soir sont plus légers que dans une formation classique », rassure le spécialiste.
Et si par malheur ça coince, pas de panique, « l’alternant n’est pas tout seul », rappelle Christophe Houbert. « Il peut se faire aider par son entreprise et ses collègues. Ce sont de vrais soutiens qui peuvent l’aider à rendre concret un exercice à faire pour l’école, par exemple. Le tuteur et le maître de stage sont aussi là pour accompagner le jeune. Ils sont tous les deux les garants de ce lien si important entre la théorie et la pratique. » Qui fait que l’étudiant qui alterne se transforme in fine en professionnel à temps plein.