Grève
Les usagers n’y ont vu que du feu. Samedi, vingt-et-un salariés issus de dix des onze déchetteries de la métropole lilloise se sont mis en grève.
Mais les déchetteries sont quand même restées ouvertes, car la direction a fait appel à du personnel pour remplacer les grévistes. Reste que la colère est toujours vive, trois semaines après l’agression violente dont ont été victimes trois employés de la déchetterie de Tourcoing. Inquiets pour leur sécurité, les salariés veulent qu’Esterra, qui gère les déchetteries de la métropole lilloise, prenne des mesures fortes.
« Les caméras ne servent pas à grandchose, estime un délégué syndical CFDT. La seule chose qui a été faite, c’est de mettre un panneau à l’entrée des déchetteries pour dire qu’il ne fallait pas agresser le personnel. C’est insuffisant. »
Pour retrouver un peu de sérénité, les syndicats demandent désormais l’embauche de maîtres-chiens dans les déchetteries de la métropole où les agressions sont les plus nombreuses.