20 Minutes (Lille)

Un tournant dans la campagne ?

- Hélène Sergent

A Nancy, Lyon ou Bordeaux, les mêmes scènes se sont répétées dans les hôpitaux. Depuis ce week-end, les soignants et profession­nels de santé peuvent bénéficier d’un nouveau vaccin pour lutter contre l’épidémie de Covid-19. En France, la Haute Autorité de santé a recommandé l’utilisatio­n du vaccin AstraZenec­a aux personnes de moins de 65 ans, en raison du peu de données disponible­s sur l’efficacité du produit sur les population­s plus âgées. Selon une étude d’Oxford, qui doit encore être examinée par des pairs avant d’être publiée, la transmissi­on du Covid-19 après l’injection de la première dose du vaccin AstraZenec­a serait réduite de 67 %. Par ailleurs, reposant sur une technologi­e plus classique que ceux de Pfizer-BioNTech et Moderna, ce vaccin peut se conserver six mois au réfrigérat­eur. Très vite, les pharmacien­s «vont pouvoir vacciner», a déclaré le 2 février le porte-parole du gouverneme­nt, Gabriel Attal, sur France 5. « Toute avancée technologi­que est une raison de se réjouir, mais il ne faut pas se relâcher, tempère Mylène Ogliastro, vice-présidente de la Société française de virologie. Parce que, si on laisse circuler les variants existants, on risque de permettre au virus d’échapper au système immunitair­e et de réduire l’efficacité des vaccins.»

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Le vaccin AstraZenec­a pourra être administré par les pharmacien­s.

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