« Bébel » hante les Planches
Jean-Paul Belmondo est présent dans tous les esprits au festival de Deauville depuis l’annonce de son décès. « L’homme est devenu mortel lorsqu’il s’est cru mortel, disait le philosophe Louis-Claude de Saint-Martin. Jean-Paul Belmondo ne s’est jamais cru mortel. Il est donc éternel », déclare à 20 Minutes Bruno Barde, délégué général du festival de Deauville.
Un bel hommage reprenant une photo d’À bout de souffle sur la musique du Professionnel, signée par Ennio Morricone, a reçu un tonnerre d’applaudissements émus avant le début de la projection d’Une femme du monde, de Cécile Ducrocq, avec Laure Calamy en vedette. « J’ai eu les larmes aux yeux quand est apparu ce cliché iconique où il a le visage couvert de peinture bleue, confie Laure Calamy à 20 Minutes. J’ai vu À bout de souffle au moins 60 fois. Il avait une telle liberté et une telle fantaisie. Quand j’étais adolescente, j’avais enregistré les dialogues du film de Godard sur une cassette audio et je me les repassais en boucle sur mon petit magnétophone. »