L’OL s’en donne à coeur joie à Nantes (0-6)
A la Beaujoire, les Lyonnais ont humilié des Nantais frisant le ridicule mercredi soir (0-6)
Un bon petit match d’entraînement pour Lyon, un calvaire pour Nantes. Mercredi soir, dans une Beaujoire tantôt silencieuse, tantôt chambreuse, l’OL s’est baladé face à un FCN très malade (0-6).
Les Gones s’amusent. Après la défaite face à Paris (1-2), on était curieux de voir la réaction des Lyonnais. Ces derniers ont finalement surclassé les Canaris. Quatre crans au-dessus techniquement (voire plus), ils ont ouvert le score à la 17e grâce à Tolisso, parfaitement servi par Rafaël. Le début d’une grosse déroute pour Nantes, qui aurait pu être deux fois plus lourde si les Lyonnais s’étaient appliqués. Lacazette sur penalty (39e), puis Gonalons (42e), ont réussi à aggraver l’écart. On vous épargnera toutes les occasions lyonnaises pour vous donner les trois derniers buteurs : Valbuena (60e, deux buts en deux matchs), Diakhaby (75e) et Fekir (81e), tout juste entré en jeu. Avec ce succès, l’OL est désormais 4e de L1.
Le FC Nantes a le profil du condamné. Plus ça va, moins ça va. Au coup d’envoi, l’entraîneur René Girard avait décidé d’aligner les cinq recrues estivales (Lima, Carlos, Kacaniklic, Thomsen, Stepinski). Un choix qui s’est avéré désastreux au regard de la prestation des cinq joueurs. Le FCN a pris l’eau sur chaque accélération lyonnaise. Ghezzal, virevoltant, a dansé la samba avec son vis-à-vis brésilien Lima en première mi-temps. Depuis le début de la saison, le FCN reposait sur un système défensif convenable. Mercredi soir, ce secteur a complètement failli faisant glisser les Canaris à une inquiétante 19e place au classement.
Une ambiance de plus en plus délétère. Comme contre Lille (0-0) samedi, la tribune Loire a oscillé entre un silence plus glacial encore que la température et des chants contre Waldemar Kita. Moment cocasse : par solidarité, même la petite colonie lyonnaise a entonné un chant insultant le président nantais. A la 81e minute, au moment du 6e but, une bonne partie des fans nantais de la Loire ont décidé de quitter le stade en chantant : « On rentre chez nous, on rentre chez nous… »