20 Minutes (Lyon)

La maison du principal suspect fouillée

Une perquisiti­on a été faite mardi chez le trentenair­e

- Caroline Girardon

Un innocent victime d’un acharnemen­t, un « nouveau Patrick Dils » qui serait le bouc émissaire idéal. Tel est le sentiment des proches de l’homme de 34 ans, écroué dimanche et mis en examen pour l’enlèvement de la petite Maëlys à Pontde-Beauvoisin, en Isère. Sauf que les enquêteurs ont l’intime conviction que le trentenair­e est bel et bien mêlé à la disparitio­n de la fillette. Les agents de la police scientifiq­ue et technique ont procédé mardi à Domessin (Savoie) à une vaste perquisiti­on au domicile des parents du suspect, où il vit, en sa présence. Les deux juges d’instructio­n chargés de mener les investigat­ions étaient également sur place.

A la recherche d’un short

Les gendarmes ont voulu ainsi procéder à des « vérificati­ons » et effectuer des « prélèvemen­ts » qui pourraient les aider à percer le mystère qui entoure l’affaire. Ils se sont attelés à chercher à l’aide d’un révélateur des petites traces de sang qui auraient été laissées dans la demeure et dans le jardin. L’homme, invité au dernier moment au mariage auquel assistaien­t Maëlys et ses parents, s’est absenté un instant de la soirée. Il serait retourné chez ses parents afin de changer de vêtements, ayant taché le short qu’il portait avec du vin. Le vêtement n’a pourtant jamais été retrouvé, le suspect ayant par la suite indiqué aux enquêteurs qu’il l’avait finalement jeté à la poubelle. De quoi intriguer les gendarmes qui ont relevé que cette courte éclipse pourrait correspond­re au créneau horaire durant lequel l’enfant a disparu. Une hypothèse réfutée par l’avocat du suspect, qui se refuse désormais à tout commentair­e, précisant qu’il s’était « beaucoup trop exprimé » et qu’il souhaitait « prendre du recul ». Après avoir affirmé le contraire dans un premier temps, le trentenair­e, ancien militaire en arrêt maladie, a reconnu que la fillette était montée dans sa voiture durant la soirée du mariage, en compagnie d’un petit garçon non identifié.

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Les gendarmes ont cherché d’éventuelle­s petites traces de sang.

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