Une région truffée de saveurs
Au niveau gastronomique, le département de la Drôme jouit d’un sacré patrimoine.
Sur les terres drômoises pousse tout ce qu’il faut pour composer un délicieux repas en trois plats. 20 Minutes vous propose son menu concocté avec les meilleurs produits de la région.
En entrée : des olives. Rien de mieux pour une petite mise en bouche que de bonnes olives de Nyons. « Elles bénéficient d’une AOP depuis 1994. Une seule variété, la tanche, est cultivée. En tout, ce sont 53 communes et 700 producteurs qui se sont spécialisés dans cette culture », explique Simon Chianta, membre du Syndicat interprofessionnel de l’olive de Nyons et de Baronnie. La récolte, qui commence autour du mois de décembre, est ensuite divisée selon l’usage qu’on fera des olives. « Environ 250 tonnes sont utilisées pour produire de l’huile et 300 tonnes deviendront des olives de table. » Ces dernières passeront d’abord six mois dans la saumure, un mélange d’eau et de sel, pour perdre leur amertume, avant d’atterrir au beau milieu de votre table d’apéritif.
En plat principal : la truffe. « La truffe pousse dans tout le département grâce au sol qui est particulièrement propice à la culture de ce champignon. Le terroir est très léger et sableux. Les truffes bien rondes peuvent grossir dans cette terre sans cailloux », raconte Roland Perrenot, président du Syndicat des producteurs de truffes de la Drôme des collines. « D’ailleurs, la Drôme est le premier département trufficole de France », rappelle fièrement le spécialiste. Sachant qu’il faut à peu près une dizaine d’années à un chêne truffier pour qu’il produise son petit or noir, il y a de quoi apprécier encore plus ce petit goût crémeux et raffiné lorsqu’il accompagne un plat de pâtes.
En dessert : du nougat. Sucre, miel de lavande, amandes, pistaches et autres fruits secs… Le nougat de Montélimar est la parfaite douceur pour finir son repas. Sa production dans la Drôme remonte au XVIIe siècle, mais nul ne sait qui a eu la bonne idée de mélanger tous ces ingrédients pour en faire cette confiserie. Seul indice qui peut donner quelques repères historiques : les premiers amandiers auraient été introduits dans la région au XVIe siècle. Environ 4 500 tonnes seraient produites chaque année selon l’office du tourisme de Montélimar. Largement assez pour s’en réserver quelques grammes au dessert.