Des trains supprimés à cause des travaux à la Part-Dieu
SNCF Le chantier à la gare de la Part-Dieu va notamment entraîner des suppressions de trains régionaux
Moins de trains, des horaires ou arrêts modifiés… En 2019, les usagers TER vont voir leurs trajets modifiés en Auvergne Rhône-Alpes par la nouvelle grille horaire détaillée mardi par la SNCF et la région. « 2019 sera une année compliquée. L’impact majeur sera dû aux travaux en gare de la Part-Dieu », indique Alain Thauvette,
Thomas Allary
directeur régional TER chez SNCF mobilités. La création d’une douzième voie dans cette gare lyonnaise va réduire la capacité d’accueil des trains à quais et va donc modifier les circulations prévues dès le 9 décembre.
« La capacité d’accueil sera réduite de 20 %. Mais au final, seuls 10 % des trains de la région seront impactés et aucune place ne sera supprimée », résume Thomas Allary, directeur territorial SNCF Réseau.
Pour ne pas trop pénaliser les voyageurs, la SNCF a, certes, prévu la suppression d’une centaine des 1500 TER quotidiens de la région en s’engageant toutefois à transporter le même nombre de voyageurs qu’aujourd’hui. « Les trains maintenus seront plus gros », précise la SNCF. Certains trains de trois lignes, à savoir celles de Lyon-Saint-Etienne, Lyon-Grenoble et Lyon Bourg-enBresse, vont disparaître. Sur cette dernière liaison, notamment, les TER reliant Lyon à Villars-les-Dombes en heure de pointe vont être supprimés. Villars continuera d’être desservie par les trains Lyon-Bourg qui assureront dès lors la desserte de tous les arrêts avec un temps de parcours plus long. Entre Grenoble et Lyon, 10 % des TER vont disparaître en journée, comme entre Lyon et SaintEtienne, avec 10 des 100 trains quotidiens supprimés.
Les voyageurs des lignes LyonChambéry, Lyon-Genève, Lyon-Clermont, Lyon-Paray-Nevers-Tours seront également soumis à des adaptations, avec des horaires, des correspondances ou des temps de parcours modifiés.
« Ce service annuel est un compromis, il n’est pas parfait. Mais il a le mérite de maintenir une offre globale et d’équilibrer les contraintes entre les différentes lignes, estime Martine Guibert, vice-présidente déléguée aux transports à la région. C’est en quelque sorte un mal pour un bien. L’objectif final étant d’améliorer le service existant. »
Au-delà de la Part-Dieu, d’autres travaux sont programmés jusqu’en 2024, pour un coût global de 500 millions d’euros, afin de désengorger le noeud ferroviaire lyonnais. Et d’améliorer, in fine, l’offre et la qualité de service rendues aux usagers.
«10% des trains seront impactés et aucune place ne sera supprimée.»