Football
Accusé de tous les côtés de ne privilégier que les intérêts de son club, Jean-Michel Aulas aurait pu abattre sa carte féminine plus tôt. Le président lyonnais a ainsi annoncé mercredi au micro de France Info qu’outre la Ligue 1, il était favorable à la reprise de la saison de D1 féminine, pour laquelle ses joueuses ont été officiellement sacrées championnes de France le 14 mai par la FFF, après l’arrêt des matchs en raison de la pandémie de coronavirus. «Toutes les compétitions doivent être menées à terme, a-t-il insisté. Il faut remettre en cause une décision qui touche aussi le football féminin, où l’on est pour l’instant premier et théoriquement champion de France.» Un 14e sacre consécutif acté à l’issue d’un comité exécutif de la FFF le 11 mai, malgré l’abstention de Jean-Michel Aulas, membre de ce « Comex ». Si cette démarche aurait pu paraître convenue lors de certaines saisons précédentes, au vu de la mainmise absolue des Lyonnaises en France, c’est moins vrai ici. Au moment de l’arrêt du sport en France, les joueuses de JeanLuc Vasseur ne comptaient que trois points d’avance sur le PSG, à six journées de la fin et juste avant le fameux choc chez le rival parisien. Selon lui, la question d’un « écart de compétitivité » entre clubs français et concurrents européens sur le point de reprendre touche également les féminines.