« 20 Minutes » a testé la piscine éphémère du parc
Eté « 20 Minutes » a testé la piscine éphémère du parc de la Tête d’Or
C’est la grande nouveauté d’été cette année, à Lyon. La piscine éphémère du parc de la Tête d’Or a ouvert ses bassins jeudi, à 12 h 30. Une première pour la ville. Serviette sous le bras, maillot de bain sous la jupe et appareil photo dans le sac, 20 Minutes s’est rendu sur place pour tester «the» nouvelle piscine malgré les nuages menaçants. L’entrée, comme pour les autres établissements, se fait sur réservation. Ici, le nombre de places est limité à 80 par créneau de deux heures. Sur place, neuf cabines de plage, lookées comme dans les années 1960, permettent aux visiteurs de se changer rapidement. «Néanmoins, le principe est comme celui d’un lac. On vient, on repart avec ses affaires », explique Olivier Ribotta, qui travaille à la direction de sports de la ville. Sans surprise, les créneaux horaires pour cette première journée, ont été pris d’assaut. Julien, lui, a profité de sa pause déjeuner pour découvrir la piscine accompagné de son épouse Jennifer. Et le verdict est sans appel. « C’est super ! C’est calme et vraiment dépaysant, précise le mari. C’est caché derrière les bois, il y a un côté secret que j’aime bien.» «C’est une petite oasis de tranquillité », enchaîne son épouse, préférant l’endroit au centre nautique Tony Bertrand. « Il y a toujours beaucoup de monde à la piscine du Rhône. Les grands sautent de partout et pour les enfants, c’est un peu impressionnant. Ici, c’est bien plus calme», poursuit-elle, littéralement conquise.
Un concept «détente»
Même son de cloche pour Maud, de retour de sa baignade. «Cela valait vraiment la peine de venir. Je suis impressionnée car les installations sont adaptées pour tous les publics : handicapés, enfants, adultes. L’extérieur est chouette, confesse-t-elle, avec un bémol tout de même. Il manque peutêtre une buvette ou un petit endroit pour acheter de quoi grignoter.» Prévoyez en effet une bouteille d’eau avant de venir et de manger, car les pique-niques sont interdits sur place.
«Le pari était osé, mais il est réussi. On se demande pourquoi ils n’ont pas eu l’idée avant », lâche une jeune maman. «Parce que cela a un coût», répond tout sourire Olivier Ribotta, satisfait de l’ouverture. «Pour l’instant, on n’a pas eu une seule remontée négative. Mais il se peut qu’il y ait des déçus. Le bassin principal [1 m de profondeur] n’est pas fait pour la pratique de la natation sportive. Le concept est la détente», conclut-il.