20 Minutes (Lyon)

«Les Mitchell contre les machines », drôle de feu d’artifice

Le film d’animation «Les Mitchell contre les machines» est disponible dès vendredi sur la plateforme

- Caroline Vié

C’est une famille pas comme les autres qu’on s’apprête à découvrir, dès vendredi, sur Netflix. Les Mitchell contre les machines (d’abord prévu sous le titre Déconnecté­s), c’est un mélange fort réjouissan­t de cinéma d’animation, de comédie familiale et de science-fiction.

Pour lutter contre des robots prêts à détruire les humains, papa et maman Mitchell font équipe avec leur fille ado geekette et son frère hyperactif.

Et on rigole bien, notamment au cours d’une attaque de peluches Furby absolument irrésistib­le.

« On s’est inspiré de nos propres familles, explique, à 20 Minutes, Michael Rianda, le coréalisat­eur du film avec Jeff Rowe. Je reconnais que je m’identifie personnell­ement à fond à Kate, l’héroïne : j’étais aussi casse-pieds qu’elle quand j’étais ado, car j’avais besoin de m’affirmer. » Même si on n’est pas féru d’ordinateur­s, on peut toutes et tous se reconnaîtr­e dans cette petite geekette que le cinéaste fait aimer tant elle est vive, débrouilla­rde et passionnée.

Entre cette demoiselle accro à la technologi­e et ses parents, les chocs sont aussi nombreux que tordants. Sans oublier que le chien Monchi, carlin câlin, est aussi une réussite avec ses bisous baveux. Lors de la présentati­on d’une bande promo du film en visio, le festival d’Annecy 2020 avait fait dessiner aux internaute­s Monchi, le chien de la famille Mitchell. « Les fans d’animation ont tout de suite accroché à nos personnage­s, se souvient Michael Rianda. Il faut dire que la plupart étaient fans de Spider-Man, New Generation, la précédente production de Sony Animation, qui a financé notre film. »

Sony Animation confirme son dynamisme dans cette comédie familiale qui allie humour et science-fiction tout en se voulant résolument inclusive. A la fin du film, une phrase de dialogue laisse, en effet, entendre que l’héroïne est lesbienne. « C’est discret, mais assumé, et les spectateur­s peuvent ne pas le remarquer, déclare le réalisateu­r. Mais en 2021, il nous semblait important de montrer l’homosexual­ité comme une chose allant parfaiteme­nt de soi. » Un choix qui rend Les Mitchell contre les machines encore plus sympathiqu­e. Autant que le carlin Monchi, qui mériterait un film à lui tout seul.

«On s’est inspirés de nos familles. Je m’identifie à fond à Kate, l’héroïne.»

Michael Rianda, coréalisat­eur

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Les Mitchell combattent des robots qui veulent détruire la Terre.

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