«Je prends tout ce qu’il y a à prendre en sélection »
Le latéral Léo Dubois loue l’état d’esprit collectif de l’équipe de France
Régulièrement appelé par Didier Deschamps en équipe de France depuis deux ans, Léo Dubois va vivre pour la première fois de sa carrière une grande compétition internationale avec la sélection. Pour 20 Minutes, le Lyonnais livre ses premières impressions sur cette équipe de France en quête d’un doublé Coupe du monde-Euro.
Dans certains écrits, certaines interviews, on a la sensation que votre place dans les 26 n’est pas légitime. Est-ce fatigant, pour vous ?
Ce qui est sûr, c’est que les débats existeront toujours à partir du moment où on est pris dans une liste pour un championnat d’Europe ou une Coupe du monde. Il y a toujours des débats autour de chaque joueur, c’est comme ça, il faut apprendre à vivre avec. On a des objectifs tellement élevés qu’on n’a pas forcément le temps de s’arrêter sur ce qui se dit autour de nous.
A l’OL, ça vous arrive d’être capitaine. N’est-ce pas compliqué d’arriver dans un groupe et d’avoir un autre statut ?
Chacun doit trouver sa place. Tout le monde ici a déjà gagné des trophées et sait comment réagir dans un contexte de grande compétition. Moi, je suis là avec une oreille attentive auprès des gars pour ensuite pouvoir, une fois que je reviens à Lyon, apporter à mon tour cette expérience du niveau international. En sélection, je prends tout ce qu’il y a à prendre pour grandir et progresser.
Comment fait-on pour trouver sa place dans un groupe de champions du monde, qui a déjà un beau vécu en commun ?
Ça va faire deux ans que je côtoie ce groupe et, aujourd’hui, je me sens pleinement intégré. Quand je suis arrivé, je suis resté moi-même, je n’ai pas essayé de changer parce que c’était l’équipe de France. Et, à l’arrivée, ça a matché, tout simplement. Je ne me suis pas pris la tête plus que ça, même si je savais que j’arrivais dans un environnement où il y avait une certaine attente du fait du titre de champion du monde.
De l’extérieur, on a l’impression que ce groupe vit vraiment bien. Est-ce la même chose de l’intérieur ?
C’est un groupe qui a une qualité humaine incroyable, il y a énormément d’échanges, de discussions, de partages. Et c’est génial à vivre de l’intérieur. Et puis, au-delà de la qualité humaine, il y a aussi une qualité collective et individuelle sur le terrain qui est assez extraordinaire. Maintenant, on va forcément connaître des moments un peu plus compliqués pendant la compétition, et c’est là que l’osmose qu’il y a entre nous et qu’on a créée au quotidien, va devoir ressortir.