Ça continue, en choré encore
La biennale de la danse, qui s’est ouverte le 1er juin, propose une multitude de spectacles
Le contexte sanitaire aurait pu avoir raison de leur volonté. Les organisateurs de la biennale de la danse ont pourtant maintenu le cap, afin de proposer tout un programme aux spectateurs. Quinze jours intenses avec une multiplication de manifestations gratuites qu’il ne faudrait surtout pas bouder. 20 Minutes en a sélectionné quelques-unes, tournées vers la jeunesse.
˃ Une projection dans le futur. La parole est donnée aux adolescents. Comment voient-ils leur avenir? L’artiste Irivin Anneix a proposé à des jeunes de 15 à 20 ans de se filmer dans leur chambre, seul devant une caméra façon selfie pour s’adresser à eux-mêmes dans dix ans. Leurs témoignages ont été compilés pour les besoins d’une installation vidéo, que l’on pourra voir de mardi au mercredi 16 juin.
˃ Des Apaches qui marient le hiphop au jazz et au classique. Ils seront une vingtaine de professionnels à danser sous la houlette de Saïdo Lehlouh, rompu à l’exercice des spectacles de rue. Apaches proposera une plongée dans l’univers du b-boying (breakdance) associé pour la première fois à du classique et à du jazz. Une façon de mettre en avant un style de danse, longtemps considéré comme à la marge. A découvrir samedi à 18h30.
˃ Une battle très house. Des chorées endiablées, des figures improvisées pour, au final, l’emporter. C’est le concept des battles de danse. Ne manquez pas celle qui se déroulera le dimanche à 16 h 30. Durant trois heures, des danseurs venus de tout horizon vont s’affronter sur la piste au rythme de la house music. Hip-hop, classique, danse contemporaine, dancehall, afro, top rock… Chaque participant tentera de convaincre le jury avec son style.
˃ Tentez l’expérience I-Dance. Le concept : créer son avatar pour danser sur une scène virtuelle. L’artiste Pierre Giner proposera au public d’entrer dans la peau d’un double fictif, puis d’interpréter des moments de chorégraphie, imaginés par de grands noms de la danse contemporaine. Comment ça marche ? On se scanne, on personnalise son avatar, on choisit une danse et on s’amuse à faire bouger son jumeau virtuel. A tester de mardi à dimanche.
Note : Il est conseillé de réserver chaque événement à l’avance sur Internet.
Les manifestations citées se déroulent toutes à l’usine Fagor de Lyon.