Un vaccin pour avoir sa dose « d’amour et de sexe »
Si la commune n’a pas dit adieu aux algues vertes, elle a vu les échouages baisser très fortement. Alors que le ramassage a déjà commencé dans la baie de SaintBrieuc, la plage de Saint-Michelen-Grève est toujours propre en ce début du mois de juin.
« J’ai tenu pendant plus d’un an. C’était inconcevable pour moi de rencontrer mon “date” avant d’être sûre de moi et de lui. Le vaccin était incontournable. » Amandine, 29 ans, vient de partager un verre en terrasse avec Samir, 35 ans… plus de douze mois après le début de la pandémie. La presque trentenaire a répondu à l’appel à témoignages de 20 Minutes, qui, on ne vous le cache pas, comptait sur ses lecteurs pour vous raconter des anecdotes croustillantes de premier « date » architendu post 19-Mai. Mais les célibataires semblent désormais bien plus sages que ceux qui, il y a un an, déjouaient les restrictions pour rencontrer leur partenaire 2.0.
Les célibataires (ou pas) attendent leur vaccin pour avoir, comme Axel, 33 ans, leur dose « de peau, d’amour et de sexe ». Un vaccin « comme un sésame pour ouvrir la porte de la chambre à coucher », note joliment Agathe, 21 ans. Vaccinée, même à demi, la jeune femme jointe sur Instagram a foncé non sans « avoir indiqué sur Bumble » qu’elle avait eu sa première injection. Pareil pour Maxime, 44 ans. « Après un an d’attente, retrouver de l’intimité, c’est la meilleure des récompenses. C’est de ça qu’ils devraient parler dans leur campagne télé. »
« Avoir à nouveau l’impression de vivre, c’est vraiment un moment magique que l’on a vécu plus intensément que si ça avait été un banal rencard », explique Nathalie, qui rencontre à nouveau des couples sur des sites spécialisés. « Le masque et le vaccin, c’est devenu pour mon mari et moi aussi important que la capote à une époque », confie Alexandre, « de retour en force » sur un site de rencontres entre libertins. Et là, comme sur Happn, Bumble et cie, les inscrits s’affichent «vaccinés». «Ça permet d’engager la conversation. On se montre même nos certificats dès la première rencontre », raconte Louison, célibataire d’avant-Covid-19, qui vient de choper « le virus de Tinder ».