20 Minutes (Lyon)

Conviviale et moins chère, c’est la coloc que les étudiants préfèrent

- Marion Pignot

« Rencontrer de nouvelles personnes » (73 %), « réduire leur budget » (53 %) ou « vivre en communauté » (31 %). Voici, selon l’enquête menée en 2020 par le site spécialisé Locservice.fr, les trois raisons qui poussent aujourd’hui les Français à vivre en colocation. En grande partie les étudiants.

« C’est bien plus sympa de rentrer chez soi et d’avoir des gens avec qui manger, discuter, rigoler, faire des activités », assure Oriane, qui a répondu à l’appel à témoignage­s de 20 Minutes.

Un espace plus grand

Pour Émilien, étudiant en école d’ingénieurs parti vivre à 860 km de chez ses parents, la coloc avec des jeunes du même cursus « a surtout été un moyen de s’assurer d’être bien intégré et de ne pas se retrouver isolé ». Guillaume a, lui, vécu pendant cinq ans dans un 20 m2. Aujourd’hui, il profite « d’un espace plus grand avec une vraie cuisine, un vrai four ». Nantes fait partie des villes où, toujours selon Locservice.fr, le marché de la colocation est tendu, avec 4,6 demandes par chambre. Sans surprise, Paris est en tête du classement, avec 8,2 demandes pour une chambre libre. Lyon squatte la deuxième position (5,4 demandes par chambre), Angers la troisième (5 demandes par chambre), et Bordeaux, la quatrième, avec 4,9 demandes par chambre libre. La mode de la coloc est aussi boostée par la nécessité financière. Sur l’échantillo­n d’offres analysé par Locservice.fr, le loyer moyen d’une chambre en colocation s’élevait en 2020 à 427 € charges incluses au niveau national. Pour un studio en location classique, il faut en moyenne débourser 515 €, soit 21 % plus cher. Locservice.fr note toutefois de fortes disparités : en province, le loyer moyen en colocation est de 383 € contre 529 € en Île-de-France, et 710 € à Paris.

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