Un disque très « live »
Chinese Man investit le Moulin pour son 2e album
En dix ans, ils ont pressé deux albums. C’est dire si Chinese Man prend le temps. D’ailleurs, le titre de leur dernière galette, sortie début février, est Shikantaza. « C’est un terme zen qui signifie “rester assis” ou “rester sans rien faire” », explique Ben, du label marseillais Chinese Man Records. Pourtant, les DJ de Chinese ne sont pas restés inactifs. « Ils ont voyagé, sont allés chercher au Japon et en Inde des sonorités à sampler pour en créer de nouvelles, complète Ben. C’est, depuis le début, leur marque de fabrique. »
Pour la scène
Shikantaza s’est aussi enrichi de rencontres : « Ils ont travaillé avec Kendra Morris, qui est venu à Marseille pour l’occasion, et avec le rappeur américain Dillon Cooper. » Et puis, cet album a été pensé pour le live et, « sur scène, tous les morceaux sont réorchestrés », soutient le membre du label. Le public pourra en juger vendredi et samedi au Moulin, où Chinese Man présentera un show déjà rodé à travers la France. « En première partie, on trouvera les petits derniers de Chinese Man Records, les Marseillais de Baja Frequencia qui mêlent musique du monde et musique électro. »