L’économie sur la grille de départ
Pour que l’immersion du Grand Prix de France soit totale, les organisateurs ont commandé un village provençal géant en carton à l’opéra de Nice. Une demande synonyme de travail pour les carnavaliers et les peintres dans les hangars de la Diacosmie de Nice. Et le Grand Prix n’est pas uniquement porteur d’emplois dans ce secteur. C’est toute l’économie de la région qui devrait être boostée.
« Créations d’entreprises »
« C’est le meilleur marketing territorial qui peut nous arriver. L’image de la région sera vue dans le monde entier, ça n’a pas de prix », se réjouit Jean-Pierre Savarino, président de la CCI Côte d’Azur, qui estime les retombées économiques à 68 millions d’euros, dans le secteur du tourisme principalement. « On a bon espoir que les gens arrivent par Marseille pour repartir par Nice, et inversement, explique Denis Cippolini, président régional de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie. Le secteur toulonnais est déjà quasi complet. »
Le monde de l’industrie est aussi boosté. « Il y aura aussi des créations d’entreprises sur place, autour du circuit, pointe Jean-Pierre Savarino. Les essais nécessitent le développement de technologies. » Selon Renaud Muselier, président LR du conseil régional, le Grand Prix « permet de créer ou conserver 500 emplois directs et durables ». Le Grand Prix de France accueille également une clientèle aisée. Hors transports et hébergements, le panier moyen s’élève à 260 € par jour. Le circuit Paul-Ricard devrait accueillir le GP de France (et ses retombées économiques) pour au moins cinq ans.