Une grève peut en cacher une autre SNCF
Alors que la loi sur la réforme ferroviaire a été définitivement adoptée par le Parlement, la CGT n’entend pas baisser la garde. Mercredi, elle s’est réunie pour décider de fixer de nouvelles dates de mobilisation en juillet et en août – elle sera sûrement rejointe par Sud-Rail. Alors que les deux syndicats continuent de contester la nouvelle loi, la CGT entend aussi peser sur les discussions concernant l’avenir du fret, ainsi que sur la future convention collective du secteur ferroviaire. En effet, avec l’ouverture à la concurrence et la disparition du statut des cheminots le 1er janvier 2020, les organisations du secteur vont négocier un cadre commun qui s’appliquera à toutes les entreprises opérant en France.
« Une bombe à retardement »
L’Unsa pourrait les rejoindre dans ce combat. Son objectif : «Construire un cadre social de haut niveau et attractif pour les salariés», explique Roger Dillenseger, le secrétaire général. Mais aussi préserver les «facilités de circulation» (les billets de train gratuits) pour tous les cheminots. La CFDT entrera elle aussi dans la danse. «L’avantage, c’est qu’on sera rejoint par les collègues des entreprises ferroviaires privées», rappelle Vanessa L’Homel, secrétaire adjointe de la CFDT Cheminots en Lorraine. Ainsi, même si les syndicats sont divisés quant à la poursuite immédiate de la grève, les plus «réformistes» n’excluent pas d’y recourir à nouveau si la négociation sur la convention collective patine. «C’est une bombe à retardement, car les cheminots ont déjà fait énormément de sacrifices», estime Vanessa L’Homel.
Les têtes tombent au Samu après le décès de Naomi Musenga.
Les Hôpitaux universitaires de Strasbourg ont «accepté» mercredi la démission du responsable du Samu de la ville. Un choix qui intervient après la publication d’un rapport pointant de nombreux dysfonctionnements dans la prise en charge de l’appel de Naomi Musenga, décédée fin décembre.
Consommer local créerait plus d’emplois.
Environ 150 000 emplois pourraient être créés si les ménages français consommaient de manière à relocaliser en France 10% des biens importés, selon une étude du Conseil d’orientation pour l’emploi publiée mercredi.