20 Minutes (Marseille)

«Il peut y avoir un loupé, à la marge»

- A.M

Il reste aujourd’hui 123 prisonnier­s aux Baumettes historique­s, qui seront transférés à Luynes, à Draguignan et même jusqu’à Grasse. « Les derniers transferts auront lieu jeudi, vers le Quartier de préparatio­n à la sortie (QPS), qui viendra juste d’ouvrir », annonce Guillaume Piney, le directeur du centre pénitentia­ire des Baumettes. « J’ai conscience du traumatism­e que représente un transfert. Mais nous avons dû mener cette opération avec une contrainte de temps, et d’effectif carcéral », explique-t-il. Il a également conscience de certains « loupés ». « Nous avons transféré près de 900 détenus, cette opération nécessite de l’anticipati­on. Nous avons individual­isé les transferts avec les autorités pénitentia­ires, mais c’est possible qu’il y ait un loupé. Ça reste à la marge », avance le directeur.

Pour ce qui est de l’éloignemen­t, Guillaume Piney n’avait pas vraiment d’autre choix, selon lui. « La seule possibilit­é de l’éviter était de mettre trois personnes par cellules. J’ai préféré les transférer dans des établissem­ents neufs, avec des conditions de détention normales. Nous avons transféré à Draguignan les détenus avec une possibilit­é d’aménagemen­t de peine en priorité », se justifie-t-il. La situation devrait également s’améliorer avec la montée en charge progressiv­e de la nouvelle prison de Luynes, ouverte en avril, espère-t-il.

« J’ai conscience du traumatism­e d’un transfert. » Guillaume Piney, directeur

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