20 Minutes (Marseille)

Rallye-raid

- Julien Laloye

Le journalist­e Diego Torres

20 Minutes, qui ne fait pas partie des suiveurs réguliers du club parisien, n’a eu aucun retour sur les articles publiés, hormis un texto de la com du club pour se plaindre d’une reprise d’un sujet d’El Pais sur la mauvaise entente supposée entre Neymar et Cavani. Un article signé Diego Torres, qui est lui-même privé de questions lors des points presse du Real Madrid, le club qu’il suit au quotidien. «Il y a une tendance majeure des très grands clubs à vouloir contrôler les infos qui sortent sur eux, estime notre confrère espagnol. Au Real, les conférence­s de presse sont contrôlées en amont, avec des journalist­es qui collaboren­t d’une manière ou d’une autre à la chaîne du club. Ceux qui sont indépendan­ts n’ont presque jamais la parole.» La liberté de la presse n’est pas le concept le mieux partagé dans les clubs de foot. Entre Alex Ferguson, l’ex-coach de Manchester United, qui refuse de parler à la BBC pendant sept ans à cause d’un reportage sur le business de son fils, et Benfica, qui bannit plusieurs médias de la salle de presse à cause « de leur ligne éditoriale », le PSG avait des modèles à (ne pas) suivre. Alors que de plus en plus de médias internatio­naux s’intéressen­t à Paris depuis l’arrivée des Qataris, les canaux d’informatio­n ont changé pour tout le monde. «Quand je suis arrivé au service des sports du Parisien en 2011, nous étions sur le rythme d’une interview par semaine, explique le journalist­e Ronan Folgoas. A partir de 2012-2013, les stars sont arrivées, et le rythme a commencé à diminuer.» Pourtant, il faut bien continuer à parler du PSG, et même de plus en plus, au vu de son nouveau statut. Sauf que le club est aujourd’hui moins dépendant des médias que l’inverse, et surfe sur l’impression de «bashing» ressentie par certains de ses supporters, qui préfèrent parfois se tourner vers des médias « parisianis­tes ». « Le contexte parisien est très compliqué, conclut Francis Graille, ex-président du PSG. De là à penser qu’il y a une campagne de déstabilis­ation contre le club… Il vaut mieux voir les médias comme des partenaire­s plutôt que comme des adversaire­s. »

D’un souffle ! Sébastien Loeb (Peugeot) s’est adjugé la deuxième étape du Dakar, mardi, entre Pisco et San Juan de Marcona au Pérou, pour huit petites secondes devant l’Espagnol Nani Roma (Mini). « On ne fait pas de grosses erreurs, ni d’erreurs dans la navigation, a confié le nonuple champion du monde des rallyes WRC. Il fallait que je retrouve des sensations, je n’avais fait qu’une centaine de kilomètres d’essais depuis le dernier Dakar. Il fallait se remettre dedans. » Du côté de Stéphane Peterhanse­l (Mini), c’était plutôt la soupe à la grimace. Le Franc-Comtois est resté bloqué pendant vingt minutes et a dû faire le forcing pour terminer avec « seulement » un quart d’heure de retard sur son ancien coéquipier. « Je suis parti à la faute, je me suis planté dans une dune, mais vraiment jusqu’au cou, a réagi celui qui a gagné le rallye-raid onze fois. Sans l’aide de Cyril [Despres, son coéquipier chez Mini], j’y serais encore. Il m’a tiré avec une corde. Voilà, on perd pas mal de temps. »

L’Egypte accueiller­a la CAN.

Après plus d’un mois de suspense, le pays nord-africain a été retenu mardi pour organiser dans moins de six mois, en remplaceme­nt du Cameroun, la Coupe d’Afrique des nations. L’Egypte a été préférée à l’Afrique du Sud.

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