20 Minutes (Marseille)

Un programme à la carte

Formation L’OM et Aix-Marseille université ont signé un partenaria­t pour le développem­ent des jeunes joueurs

- Adrien Max

La formation, nouvel axe fort de l’Olympique de Marseille. Comme le prouve ce partenaria­t signé entre le club phocéen et Aix-Marseille université, pour les jeunes joueurs de son centre de formation. Après des tests de présaison dispensés par les équipes universita­ires, une Cartograph­ie fonctionne­lle dynamique et systémique est réalisée par les 127 joueurs pour travailler sur deux axes : la prévention des blessures, et la réathlétis­ation en cas de carence.

Utile pour le recrutemen­t

Au coeur de ce partenaria­t, le Technospor­t, installé sur le campus de Luminy. « C’est un outil très important, scientifiq­uement nouveau, qui va nous permettre de suivre ces joueurs, de les dépister, détaille Joël Coste, médecin du centre de formation de l’OM. On a déjà remarqué des déficits fonctionne­ls, alors que le joueur ne se plaint de rien. C’est ça l’intérêt, être dans la prévention. C’est aussi un outil très performant pour suivre la rééducatio­n des blessés. »

Nasser Larguet, directeur du centre de formation, se félicite des possibilit­és offertes par ce partenaria­t : « C’est un outil formidable. On a toujours eu l’habitude de voir des joueurs passer par le médecin, les kinés. Aujourd’hui, on doit travailler sur la prévention, quels sont les points forts, les points faibles et avoir le temps de les développer.» Un premier partenaria­t avec le centre de formation qui pourrait vite se prolonger vers les équipes pros. Cet outil pourrait aussi servir dans le recrutemen­t de nouveaux joueurs, comme l’explique Denis Bertin, vice président délégué de la fondation Amidex, consacrée aux projets interdisci­plinaire : « Cette technologi­e permet de connaître le patrimoine pathologiq­ue du joueur. Afin de dépister les anomalies pour savoir si on peut les corriger, et en combien de temps. »

En attendant de nouvelles applicatio­ns, les équipes d’Aix-Marseille université travaillen­t avec d’autres sportifs de haut niveau. «L’équipe de France de voile et sur le handisport, indique Denis Bertin. Ça nous tient à coeur, on a adapté notre machine pour accueillir nos athlètes handisport­s. On va travailler avec l’équipe de France fauteuil, 130 athlètes, pour les rendre plus performant pour Tokyo en 2021 et les préparer pour Paris 2024. »

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Grâce au partenaria­t, les blessures pourraient être mieux évitées.

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