Deux piqûres de rappel pour les JO
Les autorités se montrent très discrètes sur cette campagne fortement conseillée par le Comité international olympique (CIO). La vaccination de la délégation française devant s’envoler pour les JO de Tokyo cet été a en effet commencé en catimini. « On le fait, mais discrètement », assure à l’AFP un haut cadre du mouvement olympique français. Pourquoi tant de précautions? « Certains, au sein de l’exécutif, ont du mal à assumer que les sportifs soient priorisés alors que tout le monde n’est pas encore vacciné », assure une source proche des instances sportives.
Des créneaux cette semaine
Un entraîneur d’une équipe de France olympique explique à l’AFP, sous couvert d’anonymat, avoir reçu sa convocation « il y a quelques jours pour recevoir sa première dose du vaccin Pfizer. Mais ils nous ont dit de ne pas communiquer dessus. » Interrogé lundi, le ministère des Sports a assuré que les membres de la délégation française, « une population restreinte de 1 400 personnes », allaient se voir proposer des créneaux dès « cette semaine ».
Par ailleurs, les organisateurs des JO ont confirmé, lundi, avoir sollicité les services de 500 infirmiers japonais pour l’événement. Une annonce qui a provoqué de vives critiques sur les réseaux sociaux, où des internautes ont accusé les organisateurs des Jeux d’accaparer des ressources médicales cruciales alors que le Japon est confronté à une nouvelle vague d’infections au Covid-19.