20 Minutes (Marseille)

Nd Qui va allumer le feu... de la vasque ?

- N.C. Illustrati­on : C. Phinakan / iStock / Getty images plus T. Coex / AFP

est un moment qui ne dure que quelques secondes, mais qui peut rester pour l’éternité dans la grande histoire des Jeux olympiques. L’image de Mohamed Ali, affaibli par la maladie de Parkinson, à Atlanta en 1996, ou de Cathy Freeman quatre ans plus tard à Sydney, en font partie. L’allumage de la vasque, au-delà de constituer l’apothéose de la cérémonie d’ouverture, est sans doute le plus haut symbole des JO. Mardi à Athènes, vingt ans après son sacre olympique, l’ex-nageuse

Laure Manaudou est devenue la première relayeuse française de la flamme.

Du côté de la natation, Florent Manaudou a fait savoir qu’il postulait, mais il ne compte pas faire la tournée des

Marie-José Pérec se dégage. « Ça me donne la chair de poule rien que d’y penser, nous confiait, fin mars, la triple médaillée d’or aux Jeux (200 m et 400 m). Ce serait encore plus fort qu’être championne olympique. » Sa candidatur­e fait sens, bien sûr. « Elle a un palmarès unique, dans le sport olympique n° 1 », résume le président de la Fédération française d’athlétisme, André Giraud. « Il est évident qu’elle a une place à part dans l’histoire du sport français », estime son ami Stéphane Diagana, conscient toutefois « qu’elle n’est peutêtre pas la seule non plus ».

Zizou dans le match

La judoka Clarisse Agbegnenou, frustrée de ne pas pouvoir être porte-drapeau, postule. Zinédine Zidane ne dépareille­rait pas non plus, pour ce qu’il représente. Depuis le début de l’aventure, l’organisati­on prône la parité et on peut donc imaginer un homme et une femme, ensemble, pour embraser la vasque. Pourquoi pas accompagné­s de jeunes, pour le message d’héritage. popotes pour convaincre tout le monde. La compétitio­n d’abord. «J’échange le fait d’être porte-drapeau contre une médaille d’or », confie le DTN de la boxe, Mehdi Nichane. Lui plaide pour Estelle Mossely et Sofiane Oumiha. « Si on regarde depuis 2000, le judo en porte-drapeau, ça gagne à chaque fois [Douillet, Riner et Agbegnenou] », note Stéphane Nomus, le président de la fédé de judo. Lui voit en Romane Dicko la prétendant­e idéale. Cependant, une règle semble commune à chaque fédé : pas de candidatur­e si on entre tôt en piste dans la quinzaine des JO. Cela concerne de potentiels postulants solides comme le nageur Léon Marchand ou le basketteur Nicolas Batum.

Rendez-vous le 5 juillet

La liste des candidats sera révélée à la mi-juin, puis le vote des athlètes aura lieu le 5 juillet. Il restera alors un peu moins de trois semaines pour se préparer pour le grand soir.

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